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  • © 2016 AFP | Crée le 29.04.2016 à 08h57 | Mis à jour le 05.08.2020 à 00h43
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    Michel Platini, le 15 février 2016 à Zurich MICHAEL BUHOLZER-AFP/Archives

    Qui sera président de l'UEFA au coup d'envoi de l'Euro, le 10 juin ? La réponse est entre les mains de la plus haute juridiction sportive, le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, devant lequel Michel Platini contestera vendredi sa suspension de six ans.

    C'est "la dernière voie de recours", rappelle à l'AFP l'un des avocats de Platini, Me Thibaud D'Alès, alors que le TAS espère rendre son verdict avant le début de l'Euro en France (10 juin-10 juillet).

    Officiellement le Français est toujours président en titre de l'UEFA, l'instance suprême du foot européen, mais il est suspendu dans le cadre du scandale à la Fifa et ne peut donc pas exercer la fonction.

    Si le TAS casse les décisions précédentes et le blanchit, l'ancien capitaine des Bleus retrouvera son fauteuil présidentiel pour l'Euro organisé dans son pays. Mais si le TAS confirme sa suspension, ce sera la fin pour celui qui avait déjà dû renoncer à se présenter à la tête de la Fifa, laissant la voie libre pour l'élection de son ancien N.2 européen, Gianni Infantino.

    Début mars, tout en réaffirmant son soutien à Platini, l'UEFA avait indiqué qu'en cas de confirmation de sa suspension, l'élection de son successeur pourrait être organisée en urgence. Car l'instance européenne, qui se réunit en Congrès le 3 mai à Budapest, est sous pression : elle ne peut se permettre de débuter l'Euro sans président.

    - Un témoin nommé Blatter -

    Ce feuilleton a commencé par une histoire d'argent : un paiement de 1,8 million d'euros reçu en 2011 par Platini de la Fifa, pour rémunérer un travail de conseiller de Joseph Blatter, alors président. Son existence a été dévoilée en septembre dernier, sur la lancée du vaste scandale de corruption qui ébranle la Fifa.

    Problème : ce travail avait été achevé neuf ans plus tôt, en 2002, et il n'existe aucun contrat écrit.

    Ceux qui étaient alors les deux hommes les plus puissants de la planète football ont toujours affirmé qu'il s'agissait d'un solde de tout compte sur la base d'un contrat oral, engagement reconnu en Suisse.

    Une ligne de défense qui n'a pas convaincu la justice interne de la Fifa. Le 21 décembre, elle les a tous les deux suspendus pour huit ans de toute activité liée au football, peine réduite à six ans en appel.

    Ils ont été jugés coupables "d'abus de position", de "conflit d'intérêts" et de "gestion déloyale". La charge de "corruption" a en revanche été écartée.

    Outre la justice sportive, Blatter est mis en examen en Suisse pour ce paiement (et pour un contrat de droits TV présumé très en-dessous des prix du marché au détriment de la Fifa). Platini, lui, a été entendu comme témoin assisté.

    Blatter viendra témoigner vendredi devant le TAS, à la demande de la Fifa. Au grand déplaisir du camp Platini, qui estime que la Fifa cherche à placer les deux hommes sur le même plan.

    - Facture -

    "La finalité poursuivie par la Fifa dès l'origine était d'écarter M. Platini de sa présidence", accuse Me D'Alès, qui se réjouit de plaider devant une "instance indépendante".

    Blatter a également saisi le TAS. Mais cette seconde audience n'a pas encore été fixée.

    Vendredi, à partir de 08h00, le sort de Platini sera entre les mains de trois experts. Chaque partie (la Fifa et Platini) en a désigné un, puis ces deux arbitres en ont nommé un troisième, comme président.

    Pour sa défense, Platini, également représenté par Me Yves Wehrli du cabinet Clifford Chance à Paris, va produire une facture en lien avec le fameux versement. Ce document, consulté par l'AFP, est visé par Markus Kattner (alors secrétaire général adjoint de la Fifa) puis signé par Blatter le 18 janvier 2011, avant paiement le 1er février 2011.

    "Cinq personnes de l'administration de la Fifa sont impliquées dans ce règlement, soumis à la commission des finances et porté à la connaissance du comité exécutif. On est très loin d'un paiement occulte", fait valoir Me D'Alès.

    Le nom de Platini a par ailleurs été cité dans les "Panama Papers". Cela peut-il être un handicap devant le TAS ? "Sa situation fiscale était connue de l'administration suisse. Cela n'a rien à voir", rétorque l'avocat.

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