L'incendie qui s'est déclaré, jeudi, entre Bangou et Tontouta, et qui a détruit plus de 1 800 hectares de brousses et de végétation, nécessitant jusqu’à cinquante pompiers sur place est-il en passe de devenir un mauvais souvenir ? 

Alors que durant le week-end, le feu était en évolution libre dans la montagne, l’amélioration des conditions météo, hier, lundi, a permis de maîtriser le sinistre grâce aux hélicopètres bombardiers d’eau. « Subsistent cependant, encore aujourd'hui, quelques points chauds trop difficiles d’accès derrière la montagne, dans la Chaîne, et que l'on n'a pas pu bien éteindre », précise Gwenval Cambon, le chef de corps de la caserne de Païta, dont la spécificité est de réunir pas moins de 120 pompiers volontaires sur un effectif total de 130. 

Autant d’hommes et de femmes contraints de concilier cet engagement avec une autre activité professionnelle et une vie privée, sérieusement mise entre parenthèses ces derniers temps. « La semaine passée a été très compliquée et intense. On est préparés et on essaie de faire face à ces feux tant bien que mal. Mais c’est la grosse fatigue aujourd’hui », confie un pompier, à la fois volontaire à Païta et à la sécurité civile et qui a cumulé près de 80 heures de travail en sept jours. Avant de reprendre la route de la SLN, ce mardi matin...

Plus d'informations et de témoignages à lire dans l'édition de demain, mercredi 25 octobre, dans la rubrique Grand Nouméa.