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  • © 2018 AFP | Crée le 11.02.2018 à 21h40 | Mis à jour le 04.08.2020 à 23h29
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    Des danseurs de samba au carnaval de Sao Paulo, au Brésil, le 11 février 2018 Nelson ALMEIDA-AFP

    Les rues du Brésil sont déjà en fête depuis vendredi, mais le moment le plus attendu du carnaval débute dimanche soir, avec le défilé des plus grandes écoles de samba de Rio de Janeiro, dans un déluge de décibels, de plumes et de paillettes.

    "Le plus grand spectacle de la Terre", comme l'appellent les organisateurs, a lieu au sambodrome, enceinte monumentale où sont attendus plus de 72.000 spectateurs.

    Pendant toute la nuit de dimanche à lundi, sept des treize écoles du "groupe spécial", la crème de la crème de la samba, vont se succéder avec leurs chars immenses, leurs costumes extravagants et leurs percussions assourdissantes. Les six autres défileront dans la nuit de lundi à mardi.

    Ce défilé est non seulement un grand show haut en couleurs, mais aussi une âpre compétition: chaque école est notée sur des critères très précis, comme la qualité de la musique, des chars ou la pertinence du thème choisi.

    Le travail d'une année entière est jugé en un peu plus d'une heure de défilé.

    L'an dernier, le carnaval de Rio a sacré deux écoles, qui ont terminé championnes ex-aequo et tenteront de défendre leur titre. Mocidade va défiler en dernier dimanche et Portela sera la deuxième à se présenter lundi.

    Comme au football, il y a plusieurs divisions: ceux qui aspirent à intégrer l'élite ouvrent le bal vendredi et samedi, mais les principaux défilés ont lieu lors des deux soirées suivantes.

    Exceptionnellement, le "groupe spécial" compte 13 écoles cette année, contre 12 habituellement, aucune d'entre elle n'ayant été reléguée à la division inférieure en raison de deux graves accidents avec les chars qui ont gâché l'édition 2017, causant la mort d'une journaliste et faisant de nombreux blessés.

    Les normes de sécurité ont été renforcée pour cette édition et les conducteurs de chars vont subir pour la première fois des éthylotests avant les défilés.

    - Voyages en Inde et en Chine -

    Les écoles ont dû d'autant plus rivaliser de créativité que leur subventions municipales ont été divisées par deux.

    Le maire de Rio, Marcelo Crivella, a justifié sa décision en mettant en avant le gouffre des comptes publics d'une ville plongée dans la crise, mais ses détracteurs rappellent que le carnaval permet d'injecter plus d'un milliard de dollars dans l'économie grâce à l'afflux d'1,5 million de touristes.

    Ancien pasteur évangélique, l'édile est accusé de vouloir gâcher la fête de tous les excès à cause de ses convictions religieuses.

    Vendredi, il a tenté de redorer son image, admettant même que les festivités pouvaient "redonner de l'optimisme" à une ville éprouvée par la violence et une grave crise financière.

    Mangueira, l'avant-dernière école à défiler dans la nuit de dimanche à lundi, lui a tout de même réservé des piques bien ajustées, avec une chanson qui comprend des vers comme "le péché, c'est de ne pas s'amuser au carnaval".

    Imperio Serrano, la première à entrer à scène, a choisi pour sa part un thème assez exotique, sur les mystères de la Chine.

    Pour boucler la boucle, la dernière école de la nuit ira aussi en Asie, du côté de l'Inde.

    Au-delà du sambodrome, des millions de fêtards continuent à défiler déguisés dans les "blocos", cortèges qui attirent les foules dans les rues de Rio notamment.

    Samedi, plus d'un million de personnes ont envahi le centre-ville pour le défilé du "Bola Preta" (boule noire), le plus traditionnel de Rio, qui fêtait ses cent ans.

    "Dans les 'blocos', tout le monde se retrouve dans la rue, sans élitisme", a dit à l'AFP Janete Pimenta, qui a défilé au "Bola Preta" coiffée d'une cornette de religieuse, en short noir et bas résille.

    Le carnaval de rue rassemble aussi des millions de personnes dans d'autres villes du Brésil, notamment dans le nord-est, à Salvador de Bahia et Recife, où la fête prend des accents particuliers, teintés de folklore régional.

    À Salvador, une des reine du carnaval n'a pas pu participer à la fête: Ivete Sangalo, chanteuse emblématique de Bahia, a accouché de jumelles samedi, à 45 ans.

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