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  • © 2018 AFP | Crée le 24.01.2018 à 22h35 | Mis à jour le 04.08.2020 à 23h31
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    Un policier armé monte la garde devant le palais de Justice de Paris, alors qu'arrive le van transportant Jawad Bendaoud, le 24 janvier 2018 CHRISTOPHE SIMON-AFP

    Jawad Bendaoud a quitté mercredi à la mi-journée la prison de Fresnes (Val-de-Marne) pour le palais de justice de Paris, où doit débuter à 13H30 son procès pour avoir logé deux jihadistes du 13-Novembre, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire.

    "Jawad Bendaoud a été extrait vers midi de la maison d'arrêt de Fresnes pour gagner le palais de justice", a indiqué à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire. Quelques heures plus tôt, les forces de l'ordre avaient dégagé totalement les accès de la prison, barrés par une centaine de surveillants mobilisés dans le cadre du mouvement national des gardiens.

    Un peu avant 12H00, un fourgon a quitté le centre pénitentiaire sous escorte de policiers armés et cagoulés, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les surveillants, repoussés par les forces de l'ordre vers 09H15 mais toujours présents sur place, ont symboliquement tourné le dos au convoi et entonné La Marseillaise.

    "Il aurait été inadmissible de bloquer ce convoi qui avait une importance capitale pour les familles de victimes" des attentats du 13-Novembre, a déclaré à l'AFP le délégué local de l'Ufap-Unsa, Frédéric Godet.

    "Nous avons démontré que nous étions des fonctionnaires dignes et professionnels. (...) Avec ce geste fort, j'espère que la ministre va entendre nos revendications. On a pris nos responsabilités. A son tour de prendre les siennes", a-t-il ajouté.

    Alors que les organisations syndicales ont quitté la table des négociations avec la Chancellerie, le secrétaire national de l'Ufap-Unsa (syndicat majoritaire), Jean-François Forget, avait menacé mardi soir d'empêcher l'extraction de Jawad Bendaoud pour le début de son procès.

    Surnommé "le logeur de Daech", Jawad Bendaoud, 31 ans, comparaît pour "recel de malfaiteurs terroristes". Il a fourni l'appartement où le cerveau présumé des attentats, Abdelhamid Abaaoud, et son complice Chakib Akrouh s'étaient repliés, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) près de Paris, après les attentats du 13 novembre 2015.

    Ce procès, le premier en lien avec les attentats de Paris, doit se tenir jusqu'au 14 février.

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