2 > En février 2014, les démineurs récupèrent un obus de 76 mm chargé non loin du collège Marie-Reine-Thabor. Découvert plusieurs mois auparavant par des habitants de la tribu de Saint-Louis, il a finalement été détruit à la carrière située au Pont-des-Français. En 2008, des habitants du lotissement Tonazzi en avaient aussi trouvé un au beau milieu des palétuviers au Vallon-Dore.
3 > Si les découvertes ont régulièrement lieu sur des espaces publics, il arrive aussi que des obus soient mis au jour sur des propriétés privées. Comme ici à Dumbéa, en 2012, dans le cadre d’un terrassement pour une piscine. Le propriétaire avait dû patienter à distance, le temps que les équipes agissent.
4 et 5 > Les engins explosifs sont aussi nombreux en mer ou près du littoral, comme celui détruit sur l’îlot La Ragnère en septembre 2016. L’épisode le plus spectaculaire restera tout de même la fouille de janvier 2009. Quelques mois plus tôt, en septembre 2008, quatre obus sont sortis des eaux du Quai des Volontaires, dans le cadre du dragage des fonds qui doit rendre possible l’accostage du Betico 2. Trois mois plus tard, des spécialistes de Brest en évacueront finalement pas moins de 700. Ils ont été transférés à 24 km des côtes, à plus de 500 mètres de fond.
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