1 > Dans sa visite, Jean-Jacques Urvoas a été guidé par Régis Baudoin (en blanc, à d.). Si le directeur de la prison a pris ses fonctions depuis le mois de février, le ministre ne l’a officiellement installé que samedi matin lors d’une cérémonie dans la cour du centre pénitentiaire.
2 > Le garde des Sceaux a pris garde de ne laisser aucune partie du Camp-Est de côté et a parlé avec nombre de gardiens. Sa question la plus fréquente : « Comptez-vous finir votre carrière ici ? ». Et avec une grande majorité de réponses positives. « C’est qu’on n’est pas si mal ici », juge-t-il.
3 > Le ministre de la Justice a notamment visité l’atelier sculpture du Camp-Est auquel participent 12 détenus, dont les œuvres sont impressionnantes. Deux d’entre eux étaient présents pour expliquer la symbolique de chaque bois taillé. Plus tard, Jean-Jacques Urvoas a été présenté, dans le quartier pour mineurs, à un jeune homme de 15 ans, qui vient de s’investir dans la culture de l’igname, dans une cour normalement dédiée aux activités sportives. Une initiative du Spip, en collaboration avec le Conservatoire de l’igname.
4 > En fin de journée, le ministre a rejoint l’île des Pins, où il passait un jour de repos ce dimanche. Il en a tout de même profité pour visiter des vestiges du bagne, en compagnie de coutumiers, d’élus locaux et du député Philippe Gomès. Surprise : les cellules d’époque, quoique petites, étaient individuelles. Ce que prévoit la loi française depuis longtemps.
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