Environ 35 gendarmes ont été mobilisés pour encadrer la procédure d’expulsion et de destruction des habitations du squat Kavatawa.
1 > Chez certains habitants et représentants du clan Kamodji, qui revendique la terre du squat, le ton est vite monté auprès des représentants de la mairie et des nombreux gendarmes déployés pour encadrer l’expulsion. Les passes d’armes n’ont pas été
2 > Mickaëlla Laï vivait ici depuis trente ans. Elle s’est battue jusqu’au plus haut niveau juridique pour conserver sa maison. Mais l’heure est désormais au rangement et au déménagement. « On accepte avec mon mari, mais c’est avec dégoût et mépris. »
3 > Si elle n’a pu refouler ses larmes lors des destructions, Camélia Moueaou tentait de garder le sourire. Comme ici dans le jardin de sa tante ou plutôt « sa deuxième maman » où elle sauve les plantes et les arbustes qui peuvent encore l’être. « J’ai un peu grandi ici et désormais j’habite dans un appartement en face. Quand on est jeunes, on ne fait pas trop les compliqués. Mais pour les vieux, c’est très dur de partir de leur cabane en pleine nature. Surtout pour être en appartement. »
4 > Après la colère, place aux pleurs et à la résignation pour Jeanne Moueaou, 62 ans, qui a fini par sortir son dossier de demande de relogement. Mais a insisté pour rester sur place afin de regarder la démolition par les tractopelles de la maison où elle a vécu vingt ans.
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