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  • © 2017 AFP | Crée le 04.09.2017 à 15h56 | Mis à jour le 04.08.2020 à 23h45
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    Des écoliers grimpent les escaliers de leur établissement le jour de la rentrée scolaire, le 1er septembre 2016 à Bordeaux MEHDI FEDOUACH-AFP/Archives

    Les vacances sont bel et bien finies pour les 12,4 millions d'élèves français, qui font lundi une rentrée marquée par des effectifs réduits dans les CP des quartiers défavorisés et le retour à la semaine de quatre jours dans un tiers des écoles.

    Les élèves seront accueillis par des fanfares, chorales ou groupes musicaux dans les écoles, collèges et lycées volontaires, une initiative du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer dont les mesures prises depuis sa nomination marquent une nette inflexion avec les réformes du précédent gouvernement.

    Mais comme chaque année, la journée de reprise sera mêlée d'angoisse et d'excitation, chez les enfants... et les parents.

    "Cela fait un mois que ma fille me demande quand elle retourne à l'école !", rapporte Eléonore. Madeleine, qui rentre en CE1, "a surtout hâte de retrouver ses copines et de savoir qui sera son maître ou sa maîtresse".

    Ce sera aussi la toute première rentrée à l'école de son fils Maxime. "On lui a acheté un petit cartable pour l'occasion, il ne réalise pas vraiment ce qui va se passer", relate cette mère, qui s'inquiète qu'il ne soit "pas encore totalement propre".

    Côté enseignants, plus de 880.000 ont déjà fait leur pré-rentrée vendredi, en retrouvant leurs équipes. "Même avec de l'expérience, il y a toujours une petite appréhension" le jour J, confie Laetitia, professeur en maternelle, qui effectue sa 16ème rentrée.

    "Beaucoup de choses se jouent le premier jour avec les enfants: il faut savoir les rassurer en créant un cadre bienveillant mais aussi instaurer son autorité", résume-t-elle.

    Mesure-phare de la rentrée pour lutter contre les inégalités sociales, 2.500 classes de CP dans les quartiers très défavorisés (REP+) vont mettre en oeuvre le déboublement des classes, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Dans 86% des cas, les classes compteront au maximum une douzaine d'élèves. Dans les 14% restant, il y a aura deux maîtres dans la salle de classe.

    Emmanuel Macron se rend d'ailleurs lundi à l'école Louis-Houpert de Forbach (Moselle), pour rencontrer deux classes de CP dédoublées, ainsi qu'une classe qui accueille des élèves handicapés.

    - Des rentrées reportées -

    De nombreux enseignants pensent que le dispositif leur permettra effectivement d'appliquer une pédagogie adaptée aux besoins de chacun. Mais certains regrettent que la mesure se fasse au détriment d'un autre dispositif, le "plus de maîtres que de classes" (un professeur en plus dans une école), pas encore évalué.

    Dans certaines écoles, la rentrée s'annonce difficile: "Comme il n’y a pas de salles pour tout le monde, je vais devoir m’occuper de mes CP dans la même salle qu’une collègue, ce qui fera quarante élèves et deux profs ensemble", a expliqué à l'AFP Marie, enseignante en Guyane.

    L'autre grande nouveauté est le retour à la semaine de quatre jours pour un tiers des écoles.

    C'est notamment le cas à Nice, où "98% des conseils d'école étaient pour", selon le maire de la ville, Christian Estrosi, opposé depuis le début à la semaine de quatre jours et demi instaurée sous le quinquennat de François Hollande.

    "Dans de nombreux cas, les parents ont été mis devant le fait accompli", assure Liliana Moyano, la présidente de la FCPE, première fédération de parents d'élèves. Elle redoute que des familles découvrent à la rentrée seulement les difficultés que pourraient engendrer ces nouveaux changements.

    Les syndicats et parents d'élèves s'inquiètent aussi de la baisse annoncée des contrats aidés auxquels l'Education nationale a largement recours. Quelque 23.000 emplois supprimés étaient dédiés notamment à l'assistance des directeurs d'école.

    Confrontées à des difficultés d'organisation, plusieurs municipalités, en métropole et outremer (Réunion et Guyane), ont décidé ou menacé de reporter momentanément la rentrée scolaire.

    Reçus vendredi par trois ministres concernés, les responsables de plusieurs associations d'élus locaux ont souligné "l’urgence de régler toutes les situations locales pour assurer le bon déroulement de la rentrée scolaire".

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