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    Wallis et Futuna
  • Pierre Gins | Crée le 28.02.2008 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 19h48
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    Un inspecteur général de la santé enquête pendant une semaine à Wallis afin d'évaluer la possibilité d'installer un laboratoire vétérinaire suite à la détection de maladies animales.

    Depuis la détection de la brucellose porcine à Wallis-et-Futuna, l'Etat et le territoire prennent des mesures pour mieux surveiller la santé animale sur le Fenua. Philippe Fourgeaud, inspecteur général de la santé publique vétérinaire enquête pendant une semaine afin d'évaluer la possibilité d'installer un laboratoire vétérinaire. « Il y a l'ensemble des compétences requises sur le territoire. Nous avons les locaux et le financement : je suis là pour catalyser tout cela afin de créer une unité d'analyses » indique Philippe Fourgeaud qui est piloté par sa consoeur en poste à Wallis, Valérie Campos du bureau d'inspection vétérinaire alimentaire et phytosanitaire. Les visites des différents laboratoires au service de l'environnement, à l'écono-mie rurale et à l'agence de santé permettent de s'appuyer sur l'existant. « Pour la brucellose, la détection est facile et rapide à réaliser avec la méthode du Rose Bengale. De même, nous aurons une unité de sérologie pour détecter d'autres maladies animales, par la recherche des anticorps spécifiques dans les sérums », a-t-il dit. Des maladies mieux détectées « Nous avons deux volets principaux résume l'inspec-teur vétérinaire Valérie Campos, la santé animale et l'hygiène alimentaire. » Concernant la santé animale, quatre maladies présentes sur les deux îles peuvent avoir des incidences humaines : la brucellose, la leptospirose qui se transmet par les rats, la trichinose (larves dans la viande) et la maladie d'Aujeszky, qui peut présenter des symptômes voisins de ceux de la rage. « Le laboratoire de Wallis ne pourra pas analyser la leptospirose qui fait appel à des méthodes relativement complexes », précise Philippe Fourgeaud. Mais pour la brucellose et la trichinose ce sera possible. « Le laboratoire concernera aussi l'analyse sur les maladies des chiens potentiellement porteurs de brucellose, et les maladies de volailles qui n'ont pas d'incidence sur l'homme mais qui ont des conséquences économiques graves », ajoute Valérie Campos. Rechercher des bactéries pouvant contaminer des aliments et provoquer par la suite des intoxications alimentaires, constitue également un des objectifs de ce laboratoire. Le laboratoire devrait pouvoir être en place en milieu d'année 2008.

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