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    Sud
  • De notre correspondante, Nadège Bège | Crée le 08.08.2018 à 04h31 | Mis à jour le 08.08.2018 à 04h31
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    Pour prévenir et lutter contre la délinquance, les élus ont donné leur consentement pour recruter un éducateur sportif pour encadrer les jeunes. Un coordonnateur de veille éducative sera aussi embauché. Photo N.B.
    Bourail. Lors de la dernière séance du conseil, les élus ont voté des subventions au profit des écoles mais aussi des associations culturelles et sportives de la commune. Des actions en faveur de la jeunesse ont également été validées.

    Le conseil municipal s’est montré généreux. Les élus ont attribué, lors du dernier conseil, un peu plus de 58 millions de francs de subventions aux diverses structures culturelles et sportives de la commune. Cette somme a été prélevée sur le chapitre 65 « Charges de gestion courante ». Dans ce cadre, les écoles primaires publiques, Louise-Michel (1 200 000 F) et les Lys d’eau (1 806 000 F) et privée, Saint-Joseph (6 122 400 F) ont reçu la totalité de leurs dotations de fonctionnement.

    D’autre part, le comité de pilotage du Contrat local de prévention de la délinquance (CLSPD) a validé, lui aussi, les projets présentés par les établissements scolaires secondaires en faveur de la jeunesse pendant la période périscolaire. Le montant des aides s’élève à un million de francs, subventionnés à hauteur de 50 % par la province Sud. Les collèges Sacré-Cœur et les foyers socio-éducatifs du collège Djiet, du Lycée professionnel François-d’Assise, (LPFA), de l’internat provincial ou encore l’association sportive du Collège Louis-Léopold-Djiet se sont également partagé la somme d’un million de francs. Les commissions « enseignement, culture, patrimoine, sport, jeunesse et animation », etc. se sont prononcées également sur les demandes de subventions pour des projets/actions présentés par les établissements scolaires et associations loi 1901, dont les activités participent activement à la vie de la commune.


    Deux recrutements à venir

    Dans le cadre du CLSPD, les conseillers municipaux ont habilité le maire à mettre en œuvre les actions inhérentes au développement de la veille éducative (lire par ailleurs). À savoir ouvrir le poste budgétaire relatif au recrutement d’un coordonnateur de veille éducative et lancer l’appel à candidatures, passer et signer une convention avec la province Sud portant sur le financement de ce poste, passer et signer une convention d’objectifs et de moyens avec La Foa, les deux communes se partageant le financement provincial.

    Le conseil a également donné son feu vert pour le recrutement, à partir du 1er octobre, toujours dans le cadre du CLSPD, d’un éducateur sportif à l’échelon communal. Cette année, ce poste (1 200 000 francs) est pris en charge à 100 % par la Nouvelle-Calédonie. « Il y a quinze postes au total sur le territoire », a précisé, Jean-Paul Robelin, adjoint chargé du sport. De 2019 à 2022, les 4 800 000 francs nécessaires à la rémunération de l’éducateur sportif, seront financés par la Nouvelle-Calédonie (2 400 000 F), l’État via le CNDS (1 431 981 F) sur des plans sport emploi et le solde (1 000 000 F) par les communes et les provinces.


    Le contrat de la communication revu

    Les élus ont ensuite pris connaissance du compte rendu de l’utilisation de la délégation de signature qu’ils ont consentie au maire pour gérer plus efficacement et plus rapidement les affaires communales. Avant de lever la séance, ils ont rompu le contrat liant la commune avec le prestataire qui s’occupait de la communication. « Avec le changement d’équipe municipale et face à la situation budgétaire et financière de Bourail, les élus ont souhaité rompre la convention qui courait jusqu’au 31 décembre 2019 », a expliqué Patrick Robelin, le maire. « Un appel d’offres sur la base d’un cahier des charges sera lancé pour répondre aux besoins de communication de la collectivité et des administrés. »


    La veille éducative consiste en une mobilisation et une coordination de l’action autour des jeunes les plus en difficulté ou qui risquent de l’être. Elle vise à identifier, prévenir, compenser les ruptures, à réorienter les jeunes vers un parcours éducatif et à les accompagner jusqu’à leur autonomie dans le monde adulte. Le dispositif s’adresse aux jeunes de 3 à 18 ans en rupture ou en situation de fragilité scolaire, sociale, ou de santé ainsi qu’aux familles des enfants et des adolescents ou leurs représentants légaux. Ce dispositif se fera sous la forme d’une contractualisation à raison de 5 millions par an. Le coordinateur sera positionné sous la hiérarchie du coordonnateur du CLSPD. Il sera une personne-ressource pour l’axe prioritaire qu’est la jeunesse sur Bourail.

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