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    Sud
  • Fabien Dubedout | Crée le 02.09.2019 à 04h28 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h19
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    Pascal Vittori (avec la chemise bleue unie) a lancé sa campagne avec ses élus Karlheinz Creugnet, Valérie Trahan et Martine Durand. Photo F.D.
    Sud. Seulement 19 voix le séparaient d’Alain Lazare en 2014. Pascal Vittori a annoncé qu’il mènera une liste pour les municipales de 2020 à Boulouparis.

    A Boulouparis, la campagne pour les municipales de mars 2020 a déjà commencé. Le 27 juillet, Alain Lazare, le maire depuis 1995, a désigné son dauphin, Jérôme Siret. C’est au tour de son principal adversaire, Pascal Vittori, de se lancer dans la course à la mairie.

    Une troisième tentative qu’il aborde avec confiance et détermination. « A chaque fois, notre score s’améliore. La dernière fois, nous étions à 19 voix de gagner. Il y a de grandes chances, si les électeurs nous donnent leur confiance, de remporter ces élections ». L’élection mouvementée de 2014 (annulée par le tribunal administratif de Nouméa en mai 2014 suite à un recours, puis confirmée en novembre par le Conseil d’Etat) est bien derrière lui.

    A travers sa liste « Boulouparis pour vous ! », le candidat « veut affirmer qu’on fera un travail de proximité, qu’on sera disponible pour les habitants. Je m’engagerai à 100 % pour Boulouparis, je serai maire à 100 % et je résiderai dans la commune à 100 % », annonce l’homme politique, qui a été élu à la province Sud et au congrès, membre du gouvernement et vice-président de la province. Dans la commune, l’élu municipal multiplie les casquettes associatives, dont membre fondateur d’Un collège pour demain, président d’honneur de l’association des malades évasanés de Boulouparis et à l’origine de la création de la station des secours en mer.


    Un collège et le retour du dispensaire

    Dans son annonce de candidature, Pascal Vittori y liste ses priorités. Plusieurs d’entre elles figuraient déjà dans son programme de 2014, au premier rang duquel, la création d’un collège. « C’est quelque chose qui me tient à cœur depuis longtemps. Ce n’est pas quelque chose d’utopique, c’est une réalisation à laquelle la province pense déjà. »

    Autre leitmotiv, le retour d’un centre médicosocial. « Boulouparis en a connu un il y a une trentaine d’années. Aujourd’hui, on a un médecin qui habite à Nouméa. La nuit et le week-end, il n’y a pas de médecin. La pharmacie n’ouvre plus qu’en semaine. Il n’y a pas de garde. La population de Boulouparis est en danger. »

    Même combat avec la création d’un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). « Ce n’est pas un sujet utopique, il y a des investisseurs qui sont prêts à le réaliser, des entreprises qui sont prêtes à le construire. »

    Autres priorités affichées : l’accession à la propriété et la construction d’une conduite de distribution de l’eau agricole du barrage de la Ouaménie.

    Autant de points qui n’ont pas évolué depuis les dernières élections. « La population a augmenté, des infrastructures nouvelles ont été réalisées, mais on a encore des problèmes d’emplois sur la commune, de logements et de scolarisation de nos élèves », estime le candidat aux législatives de 2017. « Il faut qu’on arrive à conserver notre population, à donner aux Boulouparisiens des raisons de rester dans leur commune, parce que beaucoup s’en vont pour la scolarité des enfants ou pour trouver du travail dans l’agglo. »

    A partir de maintenant, les journées de Pascal Vittori et de ses colistiers s’annoncent déjà chargées. « Je vais pouvoir commencer à faire du porte-à-porte, à rencontrer chaque famille, leur soumettre notre programme pour leur demander leur avis, recueillir leurs souhaits et leurs besoins avant l’élaboration définitive. »

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