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    Sports
  • ENTRETIEN AVEC Franck Cammas, l’un des meilleurs marins français
    Propos recueillis par Titouan Moal | Crée le 16.06.2018 à 04h31 | Mis à jour le 16.06.2018 à 04h31
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    À l’exception du Vendée Globe et de la Coupe de l’America, Franck Cammas, 45 ans, a remporté toutes les plus grandes courses à la voile du monde. Il est le marin français le plus titré de sa génération. Photo Julien Cinier
    Celui que l’on surnomme le « petit Mozart de la voile » sera dimanche matin sur la ligne de départ de la Groupama Race, tour du Caillouà la voile. Une course à laquelle il avait déjà pris part il y a quatre ans, et qu’il fera cette fois à bord du bateau néo-zélandais Miss Scarlet.

    Les Nouvelles calédoniennes : Vous êtes arrivé sur le Caillou dans la nuit de mardi à mercredi, avez-vous eu le temps de naviguer avec Miss Scarlet et son équipage ?

    Non pas encore. Demain (aujourd’hui, NDLR), j’espère. Je ne connais ni le bateau, ni l’équipage. Mais c’est toujours comme ça, moi j’arrive au dernier moment, mais eux maîtrisent l’engin.

    Il y a quatre ans, vous étiez à bord du bateau calédonien

    Keel Bill, quel souvenir en gardez-vous ?

    Celui d’une course assez longue et difficile. On avait eu pas mal d’air pour revenir (sur la côte Ouest, NDLR), dont notamment une nuit à 25 nœuds de vent. Mais sinon c’était très sympa, très instructif. C’est cool de les voir à nouveau sur l’eau, c’est une bonne équipe sur un bon bateau.

    Quel est votre meilleur

    souvenir de cette épreuve ?

    Le départ. Il y avait vraiment du monde sur le plan d’eau et beaucoup de spectateurs sur la côte : un vrai engouement populaire. Et puis la première journée dans le lagon Sud, c’était super. Après au large, c’est forcément un peu plus monotone. On se retrouve seul et il faut se concentrer pour faire avancer le bateau.

    Quelles sont les particularités de la Groupama Race ?

    C’est une course qui rassemble tous les bons ingrédients. En plus d’être en Nouvelle-Calédonie, le parcours est d’une longueur raisonnable, 600 milles nautiques (environ 1 500 km), c’est la longueur d’une Fastnet et pas loin d’une Sydney-Hobart. C’est une course qui est tactique : il y a le vent, le courant, les brises thermiques, les effets côtiers, etc. Tout est à prendre en compte et il faut donc choisir la bonne route et ne pas miser uniquement sur sa vitesse.

    En 2014, 7 bateaux participaient à la course. Aujourd’hui, il y en a 23. C’est une belle évolution selon vous ?

    Plus il y a de bateaux qui viendront de l’extérieur, mieux ce sera. Et cela commence à être le cas, donc c’est très bien. Il y a une vraie évolution, avec de gros bateaux même, comme il y a deux ans avec Scallywag ou encore Vodafone. Cette fois ils sont moins imposants, mais il y a du nombre. Cela fait plaisir de voir que cette course se développe. Parce que ce n’est pas évident d’attirer du monde et de créer un événement de cette envergure ici.

    Vous avez regardé les prévisions météorologiques, comment sentez-vous la course ?

    Le départ ne va pas être très venté, ça, c’est sûr. Puis cela devrait s’accélérer, notamment quand on va passer la pointe nord. Il devrait y avoir un front avec du vent, là, il y aura de quoi jouer (sourire). De notre côté, on a un bateau qui marche mieux dans la brise, donc le début de la course risque d’être plus dur.

    Quel est votre objectif ?

    Il y a deux bateaux qui, sur le papier, sont plus rapides que nous, Ran Tan II et Patrice, alors on verra bien. Mais cela risque d’être difficile en temps réel. Après, ils peuvent toujours faire quelques mauvais choix tactiques et nous non. Mais il y a également le temps compensé*, où l’on a plus de chances.

    Quels sont vos projets après la Groupama Race ?

    J’enchaîne sur une course de GC32 au Portugal, c’est un multicoque volant créé pour préparer la dernière Coupe de l’America. C’est un circuit auquel on participe avec l’équipe de Norauto. Cette année, ma priorité reste la préparation de la Coupe de l’America de 2021, en Nouvelle-Zélande.

    Un dernier conseil à donner aux marins calédoniens avant qu’ils ne prennent le départ ?

    Ils n’en ont pas besoin, ils connaissent la route mieux que moi (sourire). J’espère que l’on se fera tous plaisir et que la météo sera plutôt clémente.

    *Chaque bateau possède un handicap qui lui est attribué en fonction de ses performances relatives, de sa taille, de ses voiles, de son poids, etc. Le temps compensé sacre donc l’équipage qui, proportionnellement à son embarcation, est allé le plus vite.

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