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    Sports
  • Frédéric Ragot | Crée le 06.06.2017 à 04h25 | Mis à jour le 06.06.2017 à 04h25
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    Lara Grangeon touche ici la ligne d’arrivée, sous le soleil de Gravelines mais dans une eau froide.
    Natation. La Calédonienne de 25 ans s’est imposée en un peu moins de cinq heures et demie, hier, sur 25 kilomètres, à Gravelines, dans les Hauts-de-France.

    Elle va désormais attendre la décision du directeur de la discipline, Stéphane Lecat, pour savoir si elle passera un nouvel été avec le maillot de bain bleu. Mais en remportant, hier, à Gravelines, son premier titre national en eau libre sur 25 km, Lara Grangeon a fait le plus dur.

    « Finir cette course était déjà un défi en soi », expliquait-elle à sa sortie de l’eau après en avoir fini avec les 10 boucles de 2,5 km dans le PAarc des Rives de l'Aa. Car si elle n’est pas tout à fait une novice sur les (très) grandes distances, à l’image de sa victoire lors de la mythique traversée Phare Amédée - Nouméa sur 18 km l’an passé, la Calédonienne disputait pour la première fois une course aussi longue à l’enjeu double.


    Tenir jusqu’au bout

    Outre un nouveau succès en eau libre - en février, elle avait remporté un premier titre sur 5 km indoor à Sarcelles -, la nageuse du lagon pouvait aussi espérer une possible qualification pour les championnats du monde de Budapest, en juillet. Il lui fallait pour cela terminer au minimum dans les deux premières de l’épreuve. Contrat rempli, donc, puisque si elle a été battue, pour sept secondes par la Hongroise Anna Olasz (qui logiquement ne concourait pas pour le titre de championne de France), vice-championne du monde de la distance en 2015, pour… sept secondes, Lara Grangeon a fait preuve d’une étonnante maîtrise, compte tenu de son manque d’expérience en eau libre, pour terminer en tête du peloton national après 5 heures 29 minutes et 17 secondes de course, loin devant sa dauphine Caroline Jouisse (5h33’49).

    « C’est parti assez doucement, mais à un moment, j’ai décidé de prendre des risques et j’ai fait en sorte de tenir jusqu’au bout », confessait-elle après avoir reçu les félicitations de la championne du monde 2015 et d’Europe 2016 du 10 km, Aurélie Muller.

    Après avoir échoué dans sa quête d’un billet pour les Mondiaux en grand bassin il y a deux semaines à Schiltigheim, malgré un nouveau titre sur 200 m papillon, la protégée de Maxime Leutenegger à Nice espère que sa performance à Gravelines lui permettra de connaître une énième sélection internationale. Et même si le 25 km n’est, contrairement au 10 km, pas une discipline olympique, son aisance et sa réussite en eau libre pourraient lui offrir de nouvelles perspectives de carrière, même si elle reste toujours pour le moment attachée à décrocher une qualification pour les Jeux de Tokyo en grand bassin.

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