Cyclisme. La Fédération française de cyclisme (FFC), bien que secouée par la crise sanitaire qui l’a privée de quelque 8 800 licences, sort de l’année 2020 en bonne santé financière, a estimé son président Michel Callot.

« Le plus important pour nous, c’est d’avoir pu engager un plan de relance de 1,5 million d’euros (environ 180 millions de francs) pour aider les clubs et les comités régionaux », a souligné le président de la FFC.

La FFC a perdu 7,5 % de licenciés sur la saison 2020 qui s’est terminée en septembre. « On a été impacté (par le premier confinement). Maintenant, on entre dans le temps fort de notre campagne 2021 et son succès est lié aux perspectives qui ont été données sur la reprise de l’activité », a précisé Michel Callot. Confronté à une baisse de recettes de l’ordre de 4 millions d’euros (480 millions de francs), le président de la FFC a expliqué avoir pris « des mesures défensives » (chômage partiel, limitation des frais de déplacements pour les sélections) et mené « deux négociations importantes » avec l’agence nationale du sport et avec l’assureur de la Fédération.

Pas de cluster en compétition

« On a pu retomber sur nos pieds financièrement et on a réinjecté 1,5 million d’euros, une somme très importante à notre niveau, pour pouvoir faire une remise sur le renouvellement des licences et soulager les comités régionaux qui ont beaucoup perdu en droits d’organisation », a-t-il précisé.

Pour les compétitions, ouvertes pour l’instant aux seuls professionnels ou assimilés, le président de la FFC s’est voulu confiant pour l’après-sortie de confinement.

« Le message est de préparer normalement notre saison 2021 et s’adapter s’il le faut. Le cyclisme a montré qu’il sait maîtriser les paramètres sanitaires. Sur quelque 3 500 compétitions, on n’a eu aucun cluster ».

AFP