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    Sports
  • | Crée le 13.10.2018 à 04h32 | Mis à jour le 13.10.2018 à 04h32
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    Jérémiah N\'Godrela, coureur de demi-fond, a apprécié les conseils du champion. Photo A.F.

    Kévin Mayer a pris deux heures, jeudi soir, pour échanger son expérience avec une trentaine d'athlètes et d'entraîneurs de différents sports. Debout face à son public, dans une salle du Cise, à Koutio, le décathlonien s'est montré à l'aise. Souvent sérieux, parfois chambreur, il a insisté sur plusieurs points, notamment l’alimentation. « J'ai arrêté le pain il y a quatre ans et depuis je n'ai plus mal au dos... Je ne bois plus de lait, je suis intolérant, à part le lait de buffle... Là, en vacances j'ai mangé un peu n'importe quoi et je le sens que je suis de plus en plus de mauvaise humeur... »

    L'entraînement est un autre secteur clé. « Cela fait quatre ans que je n'ai pas fait de développé couché », assure le recordman du monde, qui insiste : il faut « bien s’entourer », « ne pas hésiter à demander des conseils aux meilleurs », comme lui le fait avec Renaud Lavillenie pour la perche.

    Invité à revenir en Calédonie

    Kévin Mayer dit privilégier la qualité à la quantité, la souplesse... Et le plaisir dans le travail. Ainsi, au quotidien, l’ancien tennisman varie les disciplines, avec une préférence pour le basket-ball. « Depuis un an et demi, j’arrive à dunker », rigole le champion, qui reprend : « il ne faut pas forcer un gamin à faire ce qu'il n'aime pas. Le sport c'est jouissif, primaire, très simple... Beaucoup d'entraîneurs compliquent tout, décortique chaque mouvement : au final l'athlète est plus dans la réflexion que dans l'intention, alors que le sport c’est de l’instantané. Un léopard, on ne lui apprend pas comment courir... »

    Calé sur le corps humain, conseillant « aux rugbymen de travailler la souplesse » pour gagner en vitesse, et critique de « la société de consommation », Kévin Mayer confie avoir utilisé l’apnée pour se calmer avant de lancer le disque, lors de son record. Et regrette d’être « parti à 3 à l’heure au 1 500 mètres » à Talence... Celui dont le « point fort, c’est le mental » a fini applaudi par son auditoire. Dont Charles Cali, président du Comité territorial olympique et sportif, organisateur de la réunion. « Tu parles d’intention, j'espère que tu en auras encore une, celle de revenir... Un témoignage vraiment précieux, de quelqu'un qui est au plus haut niveau mondial, c'est rare que ça nous arrive, en tout cas ça nous fait le plus grand bien. » A.F.

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