azerty

azerty

qwerty

qwerty

    Société
  • LNC | Crée le 24.03.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 14h43
    Imprimer
    La couverture en temps réel de la guerre en Irak par les équipes de télévision “incorporées” dans les unités américano-britanniques est à la fois une vitrine des dernières technologies des transmissions, une source d'information, mais aussi une arme, pour les responsables militaires.

    Avec plus de 500 journalistes et techniciens “incorporés”, la couverture médiatique de l'opération “Liberté de l'Irak” se situe à mi-chemin entre télé-réalité et jeu vidéo, offrant une multiplicité de points de vue jamais atteinte. Mais les militaires, qui ne veulent pas se laisser noyer sous un déluge d'informations non mises en perspective, se montrent méfiants.“Le produit médiatique est aussi utile que les autres informations qui nous arrivent”, explique le lieutenant-colonel Neal Peckham, un des porte-parole de l'armée britannique, dont l'équipe surveille en permanence les différentes chaînes de télévision en continu.Mais il souligne que si les officiers d'état-major se tiennent informés des “flashs” télévisés, ils ne se reposent en aucune manière sur ces seules informations.Les rapports des officiers sur le terrain, les images satellites, les interceptions de communications, les renseignements fournis par les pilotes ou les drones, ainsi que ceux fournis par les forces spéciales engagées derrière les lignes ennemies leur offrent une appréciation plus globale de la situation.“Si une information arrive, qu'elle est exacte et d'actualité, elle peut être intégrée au flot d'informations” qui nourrissent les décisions du commandement, explique le lieutenant-colonel Peckham.Déluge d'informationsMais ce flot lui-même est sévèrement filtré à plusieurs niveaux avant de parvenir aux échelons supérieurs, car “le danger, avec la technologie actuelle, c'est le trop-plein d'informations”.Le téléspectateur moyen des chaînes d'informations en continu, privé de filtres, est quant à lui soumis en permanence à un déluge d'informations fragmentaires, prises hors contexte, parfois non confirmées et soumises aux aléas de la technique du direct intégral.Les images en direct de la “chevauchée” des blindés américains vendredi dans le désert du sud irakien, impossibles il y a peu, se brouillaient souvent, se réduisant à une simple impression de mouvement.Des deux côtés du conflit, des limites sont par ailleurs créées ou explicitement posées aux journalistes dans leur collecte de l'information.A Bagdad, des correspondants ont vu leur liberté de mouvement restreinte et l'équipe de la chaîne américaine CNN a finalement été expulsée vendredi.Quant aux journalistes “incorporés” dans les unités américano-britanniques, ils doivent s'engager à ne transmettre aucune information “de nature à mettre en danger les opérations”, critères que les militaires peuvent apprécier selon les intérêts du moment.Car information et désinformation restent parmi les armes favorites des belligérants.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner