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    Société
  • LNC | Crée le 21.03.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 14h55
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    Jacques Chirac a déclaré jeudi que « la France regrette » l'action engagée contre l'Irak « sans l'aval des Nations unies » et « souhaite que ces opérations soient les plus rapides et les moins meurtrières possible ».« Quelle que soit la durée de ce conflit, il sera lourd de conséquences pour l'avenir », a prévenu le chef de l'Etat, dans une déclaration solennelle à la presse, quelques heures après le déclenchement des opérations militaires américaines contre l'Irak.Reconnaissant que les efforts de la France pour empêcher la guerre « n'ont pas abouti », Jacques Chirac a appelé la communauté internationale à retrouver son unité après les déchirures provoquées par la crise irakienne.« Demain, il faudra nous retrouver, avec nos alliés, avec toute la communauté internationale, pour relever ensemble les défis qui nous attendent », a-t-il dit, plaidant pour « l'action collective », « dans le cadre des Nations unies, seul cadre légitime pour construire la paix, en Irak comme ailleurs ».Il a également appelé l'Union européenne à « prendre conscience de la nécessité » d'une politique étrangère et de « défense commune crédible ». n Réactions Le Premier ministre néo-zélandais, Helen Clark, a exprimé jeudi ses « profonds regrets » de la guerre en Irak et promis une aide aux Irakiens après la fin du conflit.S'expriment au Parlement peu après l'annonce du début des hostilités par le président George W. Bush, Mme Clark a déclaré que son gouvernement continuait de désapprouver « une guerre pour laquelle il n'y a pas de raison à ce stade ». Le Premier ministre japonais, Junichiro Koizumi a déclaré : « Je comprends le commencement de l'usage de la force par les Etats-Unis et je le soutiens », au cours d'une conférence de presse télévisée, une heure après que le président américain George Bush eut annoncé le début de la guerre contre l'Irak. En Indonésie, des responsables musulmans modérés et radicaux du premier pays musulman au monde ont réagi, hier, avec colère au début de la guerre en Irak et une petite organisation islamiste a appelé tous les musulmans au « Jihad » (guerre sainte).Le gouvernement indonésien, fermement opposé à cette guerre, a entamé une réunion spéciale.La présidente Megawati Sukarnoputri a annoncé que les Indonésiens pourraient exprimer leur opposition à la guerre mais que les manifestations devaient rester pacifiques. La Malaisie, pays à majorité musulmane et présidente en exercice du Mouvement des Non-alignés, a condamné jeudi le déclenchement de la guerre en Irak, autre membre du mouvement.« Nous condamnons l'attaque sans autorisation de l'Irak », a dit un porte-parole du Premier ministre par interim Abdullah Ahmad Badawi.M. Abdullah devait s'adresser plus tard à la nation.Le vice-ministre de l'Information, Zainuddin Maidin, a vivement critiqué la guerre et la position des Etats-Unis. Le gouvernement allemand a fait part de sa « grande inquiétude » et de sa « consternation ».Berlin a été avec Moscou le soutien le plus fidèle de la France, en première ligne pour empêcher le déclenchement des opérations contre Bagdad.Le secrétaire général du Parti social-démocrate (SPD) au pouvoir, Olaf Scholz, a toutefois indiqué que son pays respecterait « ses obligations vis-à-vis des Américains ». En Russie, tandis que le président Vladimir Poutine était tenu régulièrement informé de la situation, Lioubov Sliska, premier vice-président de la Douma (Parlement), qui devait étudier jeudi le dossier irakien, a estimé que l'« agression » américaine devait être « condamnée ». Londres, le plus fidèle allié de Washington, n'avait pas encore fait de commentaire jeudi matin.Le Premier ministre Tony Blair devait réunir d'urgence ses principaux ministres. Mais des pacifistes britanniques ont appelé à la « désobéissance civile » estimant que l'attaque était « un jour de honte » pour la Grande-Bretagne. Le Premier ministre belge Guy Verhofstadt a condamné « la renonciation à l'ordre juridique international ». La France « souhaite » que le « conflit qui vient de s'engager puisse cesser le plus rapidement possible », quelques heures après les premières frappes américaines sur l'Irak, a déclaré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar qui avait tenu un « conseil de guerre » dimanche dernier aux Açores avec George Bush et Tony Blair, a convoqué une réunion du cabinet de crise et devait faire une déclaration à la presse en fin de matinée. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a « exhorté les parties au conflit (en Irak) à respecter strictement les règles et les principes du droit international humanitaire ».Alors que Israël craint que des missiles irakiens ne s'abattent sur son territoire, le Premier ministre israélien Ariel Sharon a été informé par Washington des frappes américaines « une heure et demie » avant leur début. Le président sud-coréen Roh Moo-Hyun a apporté, hier, le soutien de son gouvernement à la guerre contre l'Irak et promis des soldats qui ne participeront toutefois pas aux combats.« Le gouvernement a décidé de soutenir les positions des Etats-Unis et internationale. Je pense que cela était inévitable pour éliminer les armes de destruction massive », a dit le président à la télévision après une réunion de son conseil de sécurité.« Je pense que le soutien aux efforts américains est bon pour l'interêt national », a-t-il ajouté. L'Iran, autre pays de « l'axe du mal », a condamné le déclenchement de la guerre lancée par les Américains contre son voisin irakien, la qualifiant « d'injustifiable et illégitime ». Le Conseil de l'Europe a appelé jeudi les gouvernements qui prennent part à des opérations militaires contre l'Irak à « tout faire pour épargner les populations civiles et à respecter le droit international humanitaire ».« La guerre - qui est toujours l'expression d'un échec - entraîne des souffrances insupportables pour les populations civiles », a rappelé le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Walter Schwimmer, cité dans un communiqué. La Chine, membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu et opposée à une option militaire en Irak depuis le début de la crise, a exhorté les Etats-Unis à arrêter la guerre, estimant qu'elle violait la charte des Nations Unies.« Nous exhortons les pays concernés à arrêter leur action militaire et à rentrer dans le droit chemin », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, un peu plus de quatre heures après le début des frappes sur Bagdad. « L'action militaire contre l'Irak viole la charte des Nations unies », a ajouté Kong Quan, au cours d'un point de presse régulier.

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