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    Sciences
  • LNC | Crée le 09.05.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 15h39
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    Le service de gastro-entérologie du Centre hospitalier territorial (CHT) vient d'acquérir un nouvel appareil : un écho-endoscope. Il permet d'améliorer la prise en charge de certaines maladies digestives.

    Cet appareil au nom complexe pour les profanes, l'écho-endoscope, se présente sous la forme d'une sonde souple de 10 mm de diamètre, munie à son extrémité d'une caméra vidéo miniaturisé et d'un échographe.Introduit dans le système digestif, il permet d'analyser en temps réel et en trois dimensions les structures visualisées. Les médecins peuvent ainsi constater la présence de tumeur, polype, ulcère... et leur diffusion sur les organes environnants.Pour un bilan des tumeurs digestives « Jusqu'à présent, nous ne possédions que l'endoscopie standard qui fournit, certes, bon nombre de renseignements mais qui ne permet pas l'étude en profondeur des organes. Le scanner dans ces cas-là n'était pas toujours adapté. Il fallait donc parfois prescrire d'autres examens ou, plus rarement, évasaner le patient... L'acquisition de cet appareil est un progrès important », constate Tristan Derycke, médecin spécialiste dans le service de gastro-entérologie de l'hôpital, le seul praticien formé à l'utilisation de ce matériel sur le territoire.L'écho-endoscope est indiqué pour dresser un bilan des tumeurs digestives (œsophage, estomac, rectum...), pour diagnostiquer certaines maladies digestives, notamment les calculs des voies biliaires... Prescrit en deuxième intention, c'est-à-dire pour affiner un premier diagnostic, l'examen est réalisé sous anesthésie générale.Cet investissement a coûté environ 18 millions de francs à l'hôpital, un prix modéré selon les spécialistes. Le service de gastro-entérologie dispose d'un seul appareil qu'il faut décontaminer après chaque utilisation pendant une heure. Mais l'achat d'un second n'est pas encore prévu.Utilisé six fois par semaine Seul le Centre hospitalier territorial (CHT) dispose d'un écho-endoscope sur le territoire. « Depuis un mois que l'appareil est en fonction, nous l'utilisons une demi-douzaine de fois par semaine », note le Dr Derycke.En métropole, où l'écho-endoscope existe depuis une quinzaine d'années, on considère qu'il faut un appareil pour 200 000 habitants. Mais les hôpitaux australiens n'en disposent que de huit. « L'écho-endoscope ne remplace pas les autres examens mais apporte des informations complémentaires, poursuit le médecin. Avant, on faisait sans mais, parfois, on tâtonnait et, d'autres fois, on était obligé d'évacuer les patients pour réaliser l'examen ailleurs. »En matière de maladies digestives, tous les appareils utiles sont désormais disponibles sur le territoire. A une exception près de taille : l'IRM, Imagerie par résonance magnétique, que les médecins de toutes les spécialités appellent de leurs vœux.

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