Les fourmis électriques, les langues maternelles, le droit public, l'habitat, les ignames coutumières, les plantes médicinales et la géologie, pas moins de sept équipes de scientifiques appliquent leurs recherches fondamentales sur la commune de Thio. Mercredi, ces chercheurs se sont retrouvés à l'Université avec Albert Moindou et Guy Pascal, le maire et le premier adjoint de la commune de Thio, pour faire le bilan des actions engagées en 2003 et envisager ensemble celles à mettre en œuvre pour l'année à venir. « Ces programmes s'inscrivent parfaitement dans le développement durable de la commune, explique Albert Moindou. Les fourmis électriques, par exemple, sont un véritable fléau pour la population qui attend beaucoup de l'aide des scientifiques pour arriver à les combattre. »Ce programme pluridisciplinaire a en fait débuté en mars 1997. A cette date c'était, et c'est toujours aujourd'hui, le seul programme de recherche fondamentale et appliquée signé entre une commune et l'université de la Nouvelle-Calédonie. En 1998, l'IRD s'y est associé.Mercredi, le maire de Thio et son premier adjoint ont donc décidé de reconduire ce partenariat qui présente un double avantage :pour les scientifiques de disposer d'un atelier grandeur nature et pour la commune de bénéficier d'études scientifiques à moindres frais.