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    Sciences
  • LNC | Crée le 27.05.2004 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 15h47
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    Les chercheurs calédoniens peuvent prétendre à des aides financières de l'Union européenne mais ne le savent pas. Deux spécialistes de l'IRD à Paris sont venus les informer pendant deux jours.

    La Nouvelle-Calédonie est un membre associé à l'Union européenne (UE) par le biais de son appartenance à la France. A ce titre, les instituts de recherche basés sur le territoire peuvent bénéficier de certaines aides.« Ils ont accès à l'outil principal du développement de la recherche : le PCRD, Programme communautaire de recherche et de développement. », précise Olivier Monga, directeur de recherche à l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et responsable de la mission Europe.Peu de chercheurs installés en Nouvelle-Calédonie savent qu'ils peuvent prétendre à ces aides financières. Pour les informer, un Atelier Europe s'est tenu hier et avant-hier à l'IRD à l'adresse de tous les chercheurs du territoire.« Le Pacifique, un observatoire privilégié. »« Le PCRD est particulièrement axé sur le développement durable : environnement, biodiveristé, catastrophes naturelles.... L'Europe considère que toutes ces questions doivent être réfléchies et gérées à l'échelle planétaire car, par exemple, un dérèglement climatique observé dans le Pacifique peut intéresser l'Europe plus tard. »Aux chercheurs calédoniens alors de montrer l'intérêt de leurs recherches pour l'Europe à plus ou moins long terme ou de démontrer qu'ils sont les seuls ou les mieux placés pour travailler sur tel ou tel thème. Ce qui ne devrait pas être difficile puisque « le Pacifique est un observatoire privilégié pour les phénomènes climatiques, les ressources marines... ».Ce qui n'est pas le cas de tous les autres pays, départements et territoires d'Outre-Mer. D'après Olivier Monga, seule la Guyane pourrait obtenir l'intérêt de l'UE.Le haut-commissaire, qui a ouvert l'Atelier Europe, mardi, a incité les chercheurs à « séduire Bruxelles » puisque de nombreux dossiers de demandes d'aides financières sont en concurrence. « L'Europe sera présente aux Assises de la recherche en août prochain, poursuit Daniel Constantin. Nous devons, à cette date, répondre à son attente. Il ne reste donc plus beaucoup de temps pour préparer des dossiers pertinents et originaux. »« Séduire Bruxelles. »Pour emporter la décision de Bruxelles, il faudra que les chercheurs tentent de faire participer à leur projet des équipes d'autres pays européens.L'appui financier de l'UE pourrait aussi servir à faire venir des chercheurs européens en Nouvelle-Calédonie. « Ce qui m'intéresse surtout, c'est d'ouvrir l'IRD de Nouméa à des chercheurs étrangers, confie le directeur du centre, Christian Colin. Nous travaillons déjà avec les pays du Pacifique (Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Fidji) et ce serait bien que l'Europe soit présente aussi. »

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