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    Sciences
  • LNC | Crée le 12.08.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 15h41
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    Organisés conjointement par la CPS, l'OMS, la DASS et la Province nord, trois ateliers de formation à la lutte contre la tuberculose auront lieu du 13 au 22 août pour les personnels médicaux de Poindimié, Koumac et Koné.

    Une cinquantaine de médecins, infirmiers, éducateurs sanitaires et auxiliaires de villes, qui servent de liaison entre les dispensaires et la population, seront formés à la lutte contre la tuberculose. Les ateliers se dérouleront à l'hôpital Nebayes de Poindimié les 13 et 14 août, à l'hôpital Thavoavianon de Koumac les 19 et 20 août, et dans les locaux de l'IFPA de Koné, les 21 et 22 août.« La plupart des professionnels de la santé viennent de métropole et n'ont jamais été confrontés à la tuberculose, a expliqué Bernard Rouchon, médecin de prévention à la DASS-NC. Ils doivent apprendre à dépister les premiers symptômes de la maladie (toux persistante, fatigue constante, manque d'appétit et amaigrissement, sueurs nocturnes, présence de sang dans les crachats). Ces formations ont aussi pour but de trouver des relais entre les tribus et les personnels de santé, et de mettre en place un travail d'enquête auprès des malades. »Ces derniers, vivant souvent dans des endroits reculés, l'observation directe de la prise du traitement par un professionnel de la santé est également difficile à appliquer. « C'est le cas en Province nord, où la promiscuité des malades avec leurs familles dans des habitations précaires favorise l'augmentation de cas graves », a constaté Chantal Olivier, médecin adjointe à la DASS-PS Nord.La vigilance de rigueurPour répondre à ces préoccupations, le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) a lancé ces formations, conjointement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Direction des affaires sanitaires et sociales), et la Province nord.Si la tuberculose n'est pas aujourd'hui le problème de santé publique numéro un en Nouvelle-Calédonie, la vigilance est toujours de rigueur, notamment en province nord. « Nous avons constaté une amélioration ces trois dernières années. Le nombre de cas de tuberculose est passé de 68, en 2000, à 39 en 2002, et le nombre de patients bacillaires, c'est-à-dire contagieux, est descendu de 13 à 7, toujours en province nord. Mais il ne faut pas lâcher la garde pour autant », a prévenu Chantal Olivier.En cas d'immuno-suppression chez les personnes infectées par la tuberculose, la maladie peut en effet se déclarer à tout moment. Encore épargnée par les co-infections VIH et tuberculose, la Nouvelle-Calédonie n'est pas à l'abri d'une émergence de l'épidémie dans les années à venir.

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