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    Sciences
  • LNC | Crée le 25.08.2004 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 15h49
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    - Les Assises de la recherche ont investi le centre Tjibaou depuis hier. Un peu plus de 400 scientifiques vont, jusqu'à jeudi soir, faire le point de leurs travaux afin de dégager les grandes orientations pour les dix prochaines années. - L'occasion pour François d'Aubert, ministre délégué de la Recherche, de rappeler la place importante de la Calédonie dans l'ensemble français.

    Les Nouvelles calédoniennes : Dans quel esprit abordez-vous votre participation aux Assises de la recherche?François d'Aubert : Ce sont les premières assises de la recherche dans le Pacifique. Elles vont permettre, pour la première fois, de faire le point sur l'activité de la recherche française et son rayonnement important dans le Pacifique sud. Une zone très prometteuse, très riche et en même temps fragile qu'est le Pacifique sud.LNC : Quelle place représente la Nouvelle-Calédonie pour la recherche française?F. d'A. : La spécificité calédonienne participe à l'addition qui fait l'excellence française en matière de recherche, que ce soit sur les écosystèmes marins, les crevettes, les massifs coralliens, les ressources minières ou d'autres aspects. Prenons, par exemple, le climat. Nous savons aujourd'hui que nous assistons à des bouleversements. Le Pacifique y joue probablement un rôle très particulier. D'où l'intérêt pour la recherche internationale de travailler ici sur le climat et les influences d'El Niño. LNC : Vous avez annoncé la création d'un Centre national de recherche technologique sur le nickel...F. d'A. : Notre objectif est de promouvoir l'activité minière, qui est la principale ressource de la Calédonie, dans le cadre d'un développement durable. Il convient de répondre scientifiquement à une demande, à la fois politique et économique, du Territoire, des Provinces et des entreprises. C'est dans cet esprit que se place la création du Centre national de recherche technologique, le CNRT. Il doit se concevoir sous forme de partenariat avec, notamment, les opérateurs miniers. Le centre est déjà pourvu d'un budget d'amorçage qui sera complété lors du prochain contrat de développement. Parallèlement, ce centre sera un moyen de développer une interdisciplinarité transposable dans d'autres secteurs, d'autres lieux, d'autres régions. LNC : Quel rôle doit jouer la France en matière de recherche dans le Pacifique ? F. d'A. : L'aspect est double. La recherche française sert d'abord le développement local, culturel, économique, social, de la Nouvelle-Calédonie ou de Tahiti par exemple. Les programmes développés ici contribuent ensuite à notre système de recherche et d'innovation nationale. Cela se traduit par des moyens importants, mis à disposition des grands établissements de recherche français présents sur le territoire. C'est quand même symptomatique. Cela montre la place de la recherche faite en Nouvelle-Calédonie, illustrée par les positions fortes et l'excellence, entre autres, de l'Institut de la recherche pour le développement, de l'Institut agronomique calédonien, de l'Ifremer ou du CNRS. LNC : Quelles collaborations peut développer la France avec ses plus grands voisins ?F. d'A. : Ici comme en Métropole, lorsque les préoccupations et les intérêts de recherche sont communs, il est essentiel de s'unir et de mutualiser ses moyens pour être plus efficace. Je me réjouis de la présence de délégations étrangères de la communauté du Pacifique sud et notamment, celles de Nouvelle-Zélande et d'Australie. Ces assises représentent une occasion unique de découverte et de partage de l'information. J'espère qu'elles se traduiront demain en coopérations concrètes aujourd'hui non envisagées. J'espère que ces assises vont fédérer les énergies.--Des délégations venues de tout le PacifiqueLa Polynésie, la Guadeloupe, la Martinique mais aussi la Nouvelle-Zélande, l'Australie et beaucoup des petits Etats du pacifique : les premières assises de la recherche française dans la région ont attiré des délégations cosmopolites. « Avant, les Français conduisaient leurs travaux dans leur coin, explique le docteur Auguste Katuai, historien du Pacifique en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les différences de langues ont longtemps été une barrière. C'est la première fois qu'une manifestation rassemble des chercheurs anglo-saxons et des francophones. Pour nous, c'est cet aspect qui est important. Nous espérons nouer de véritables liens pour de futures coopérations. » Auguste Katuai est venu de Papouasie-Nouvelle-Guinée avec deux collègues. Pour l'instant, ils discutent avec le directeur du musée national des Salomon en tentant de se retrouver dans la foule. Ils ne connaissent personne, aucun des visages de ceux dont ils ont, au mieux, entendu parler et qui pourraient les intéresser. A côté de la Papouasie et des Salomon, de nombreux petits Etats du pacifique ont envoyé des représentants : les Tonga, les Kiribati, Fidji, Nauru, Niué... Les poids lourds ne sont pas loin. La délégation néo-zélandaise est nombreuse, celle de l'Australie aussi. Tous ont le même objectif : nouer des contacts, développer les coopérations régionales. Faire connaissance entre deux communications sur la biodiversité, la faune des profondeurs ou la géodynamique du Pacifique sud-ouest.

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