La parité aux élections donne aux femmes de nouvelles responsabilités. Le colloque des 7 et 8 mars, organisé par l'Union des femmes citoyennes, a posé le constat que les femmes kanakes, parachutées en politique, ne se sentent pas bien préparées aux prochaines échéances. Manque d'information et de formation reviennent sur toutes les lèvres. Mouvement évolutifC'est dans ce cadre qu'a été constitué, samedi dernier, le comité de pilotage « Femmes kanakes du XXIe siècle » présidé par Danielle Guanere, membre de l'Union des femmes citoyennes. Une appellation à connotation progressiste, ces femmes ne souhaitant pas rester isolées. Au reste, le bureau est composé de femmes de toutes opinions politiques. « Ce comité doit être un espace de propositions avec l'idée de s'ouvrir, à terme, aux autres communautés » explique Françoise Caillard, secrétaire du comité.L'information d'abordLe comité, qui s'est constitué en association, défend l'idée que soit créé un ministère de la Condition féminine, qui serait chargé de sa condition et non pas de ses droits, et un observatoire de la parité, instance pour faire respecter les lois. Ce dossier a été soumis à la vice-présidente du gouvernement, Dewé Gorodey, pour être examiné par les ministres.Dans l'immédiat, place à l'information à travers les associations de femmes. Par la suite, des propositions de formation de proximité pourraient être également proposées.Le bureau du comité est composé de Danielle Guanere, présidente, Eliane Ixeco, vice-présidente, Françoise Caillard, secrétaire et son adjointe, Alice Passa, trésorière Valentine Holle et son adjointe Marie-France Kapoeri, conductrices de projets : Adèle Bouama et Jocelyne Coulon.