Le Congrès, réuni lors d'une brève séance hier matin à Nouméa, a pris une délibération fixant à onze le nombre de membres du prochain gouvernement. C'est le maximum autorisé par la loi organique et ce n'est pas une surprise, puisque c'est le nombre qui permet la plus large représentativité des groupes politiques présents. Les autres points fixés par le Congrès concernent tous la procédure liée à la mise en place des institutions. Les listes de candidats doivent être déposées par les groupes politiques au plus tard samedi en milieu de matinée au Congrès. Le vendredi 5 juin aura lieu l'élection des membres du gouvernement. Le 8 juin ce sera le tour des membres des commissions intérieures et de la commission permanente du Congrès. Le Parti travailliste détient la clé de répartition Deux listes seront vraisemblablement présentées. Une composée de membres du Rassemblement, de Calédonie ensemble et de l'Avenir ensemble-LMD, une autre par le FLNKS. Le Parti travailliste a tendu la main au FLNKS et offert ses trois voix au Congrès contre un siège de membre. Si cette main tendue est acceptée, la composition du gouvernement serait de six loyalistes et cinq indépendantistes. Si elle ne l'est pas, et que le PT s'abstient, elle serait de sept contre quatre. Dans tous les cas, c'est Philippe Gomès (CE) qui devrait être le prochain président en remplacement d'Harold Martin.