En clôture des différents travaux d'ateliers, Harold Martin et Didier Leroux ont tour à tour pris la parole pour tracer les perspectives de la route politique que doit, à leurs yeux, emprunter la Calédonie au lendemain des élections provinciales de 2009. " Nous devons faire le bilan du chemin parcouru par le pays depuis bientôt dix ans sous l'égide de l'accord de Nouméa, et dès à présent, nous pencher sur les moyens de penser un nouveau calendrier ", estime Harold Martin qui ne souhaite pas qu'on attende 2014, et encore moins 2 018 ou 2019 et le référendum couperet. " Il faut que cette affaire soit traitée par la génération qui est actuellement au pouvoir ". " D'un côté comme de l'autre, elle est composée de gens qui se sont affrontés lors des événements, qui ont combattu les uns contre les autres, et qui ont appris à se parler et à s'estimer. Si l'on attend trop, la génération qui suivra ne sera peut-être pas prête aux mêmes concessions mutuelles. " " De plus, nous vivons une situatio