Nouvel incident sur un A330 : le Tokyo-Nouméa cloué au sol

Charlie Réné | Crée le 06.01.2017 à 04h25 | Mis à jour le 06.01.2017 à 08h56

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Aircalin dispose dans sa flotte de deux A330 de 266 sièges, de deux A320 de 146 à 158 sièges et de deux Twin Otter qui n’opèrent pas actuellement en Nouvelle-Calédonie. Photo D.R

Transports. Le long-courrier d’Aircalin n’a pas décollé après un incident technique. 179 passagers doivent être réacheminés depuis Tokyo. Des perturbations sont à prévoir pour les prochaines 48 heures.

Le vol SB 801 en provenance du Japon, qui devait arriver hier soir à Nouméa, n’a jamais quitté Narita. L'A330 d’Aircalin a dû être placé en maintenance au Japon « du fait d’un incident technique concernant le système de dégivrage », comme l’a précisé la compagnie par communiqué. Un incident bénin en termes de sécurité, mais sérieux pour le programme des vols, puisque l'acheminement de pièces de rechange depuis l'Allemagne pourrait prendre 48 heures. Un appareil de substitution a pu être trouvé la nuit dernière pour assurer le Nouméa-Tokyo, avec un peu de retard. Des changements d’horaires sont prévus pour la journée d’aujourd’hui.

179 passagers pris en charge à Tokyo

Aircalin a annoncé, hier après-midi, que l’ensemble des passagers bloqués à Narita seraient hébergés dans des hôtels de Tokyo. Reste à réacheminer quelque 179 personnes vers le Caillou, via d’autres itinéraires. Certaines l’ont été dès hier soir, mais l’opération ne peut se faire qu’au compte-gouttes du fait d’un « contexte de vacances scolaires où les vols sont particulièrement chargés », comme l'explique Aircalin, qui a dépêché sur place un représentant en renfort des équipes japonaises.

Deux nouveaux avions en 2019

Autre conséquence : les horaires de la rotation vers la Nouvelle-Zélande programmée aujourd’hui ont dû être modifiés. Le départ d'Auckland aura lieu à 11 h 30 pour une arrivée à 12 h 30, et le retour depuis Nouméa est programmé à 13 h 30. Aircalin a connu ces derniers mois une série d’incidents sur ses deux A330, âgés de 14 ans.

Si, comme le rappelle fréquemment le directeur de la compagnie, Didier Tappero, « la sécurité des passagers n’a été mise en jeu à aucun moment », et que la plupart des immobilisations sont le fruit de mesures volontaires de précaution, les reprogrammations de vols ou les révisions exceptionnelles pèsent sur le budget d’Aircalin. Comme sur la patience des passagers. Aux termes d’un contrat signé avec Airbus en novembre, les deux long-courriers seront remplacés par des appareils neufs en 2019, puis les deux A320 de la compagnie l’année suivante. Tous sont attendus avec impatience.