C'est un concours de circonstances qui a plongé dans le désarroi, hier soir, tous les passagers d'un avion. Celui de la compagnie Aircalin, qui devait théoriquement quitter le tarmac d'Osaka à 13 heures et atterrir à La Tontouta à 22 heures, hier…

Mais, cette fois-ci, l'Airbus n'a pas pu décoller, victime d'une panne aussi rare qu’incongrue. « Ce n'est pas un problème mécanique qui dépend directement de l’appareil, indiquait hier soir Didier Tappero, directeur général d'Aircalin. La société de l'aéroport en charge de déplacer l'avion sur les pistes avec un camion a exercé une pression anormale sur le train d'atterrissage avant le décollage. » Un problème majeur entraînant une série de vérifications essentielles avant que ne soit envisagé, ou pas, un prochain vol…

« Le problème est que nous ne pouvons toujours pas, à l'heure actuelle [hier soir, NDLR] dire si le train d'atterrissage peut être réparé sur place, et en combien de temps, ou s'il faut carrément en commander et en installer un nouveau. »

Pas d’hébergement pour les passagers

Résultat, les 220 passagers qui s’apprêtaient à décoller ont dû ressortir de l’avion sans vraiment comprendre pourquoi. Et ils ont certainement dû passer une nuit de galère. Car cette semaine au Japon est particulière. Il s'agit de la semaine de vacances. « Ce qui fait que tous les hôtels sont pleins, indique le directeur d'Aircalin. Nous n'avons donc pas retrouvé de possibilité pour héberger nos passagers. Ils sont tout de même pris en charge par la compagnie dans l’aéroport. » Un couac indépendant de la compagnie aérienne qui se retournera certainement contre la société japonaise. Et entre un train d’atterrissage et la prise en charge des passagers, l’addition risque d’être salée. Des informations concernant le sort des passagers et surtout l’heure de leur arrivée en Nouvelle-Calédonie devraient être transmises en début de matinée par Aircalin.