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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 26.10.2016 à 09h58 | Mis à jour le 26.10.2016 à 09h58
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    Prévention. Le choc toxique lié aux règles semblait avoir disparu. En Métropole, il redevient source d’inquiétude. Sans basculer dans la psychose, quelques précautions s'imposent.

    Depuis 1990, plus aucun cas de syndrome du choc toxique (SCT) n’était recensé en France. Mais depuis la fin des années quatre-vingt-dix, la maladie a réapparu et ne cesse de croître : 5 cas déclarés en 2004, 19 en 2011 et jusqu’à 22 cas en 2014. Les jeunes filles sont majoritairement touchées. Ce qui a alerté le centre national de référence des staphylocoques des Hospices civils de Lyon. Le choc toxique peut potentiellement toucher 1 % des femmes, celles qui sont porteuses du staphylocoque doré (Staphylococcus aureus).

    Avec un tampon, « le fluide menstruel est bloqué, il va rester au chaud. C’est donc un milieu de culture formidable et s’il y a cette fameuse bactérie, elle va se mettre à produire une toxine (TSST-1) qui va passer dans le sang », explique le professeur Gérard Lina qui dirige le centre. 

    D’où l’importance d’éviter de garder un tampon plus de quatre heures : plus on le garde, plus les bactéries prolifèrent.

    « C’est une maladie invisible et elle est taboue parce que c’est sale », souligne Justine, qui a été victime de ce syndrome. Pourtant, il peut être très grave. Certaines femmes ont vu des bouts de nez, de doigts, se nécroser. Une jeune mannequin américaine, Lauren Wasser, a perdu une jambe en 2012. Face à la toxine, les organes vitaux se mettent en effet en mode survie, aux dépens des extrémités, de moins en moins irriguées.

     

    Une étude et une pétition

    Les médecins sont insuffisamment sensibilisés au problème d’autant, qu’au début, les symptômes font penser à un virus banal. Dans les années quatre-vingt, « on a accusé le tampon en viscose Rely d’en être responsable ». « Donc, tout le monde a pensé depuis que le problème était réglé », relève le Pr Lina.

    Mais la hausse des cas ces dernières années interpelle. Plusieurs pistes pourraient l’expliquer : « la nature des composants, l’utilisation accrue de tampons ou une évolution de la flore vaginale due peut-être à l’alimentation », avance le professeur.

    Pour en avoir le cœur net, une grande étude est lancée en Métropole. Par ailleurs, une pétition ayant recueilli plus de 257 000 signatures demande aux fabricants de « rendre visibles la composition des tampons ».

    En février, l’association 60 millions de consommateurs avait aussi alerté sur la présence de dioxines dans certaines protections hygiéniques.

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