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    Nouvelle Calédonie
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    Philippe Frédière | Crée le 24.02.2018 à 04h29 | Mis à jour le 26.02.2018 à 10h24
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    Manuel Valls est député apparenté LREM, Christian Jacob est membre des Républicains. Photo Julien Cinier
    POLITIQUE. Au dernier jour de leur visite, Manuel Valls et Christian Jacob, président et rapporteur de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie, estiment avoir contribué à animer le débat en sortant de la neutralité habituelle.

    Les Nouvelles calédoniennes : Quel est votre sentiment au terme de ces cinq jours de visite ?

    Christian Jacob : C’est à la fois un mélange d’inquiétude et d’optimisme. On voit bien que les choses peuvent vite se crisper. Mais il y a une vraie volonté de réussite. En trente ans, des choses très belles ont été réalisées, à commencer par la paix. Il y a des blocages, mais l’envie que les choses se passent bien, et la conscience que le référendum n’est pas une fin en soi, mais une étape. Il reste à lever des tabous pour démarrer sur de nouvelles bases après le référendum.

    Manuel Valls : Je crois avec une certaine immodestie que nous avons contribué à animer le débat. Je pense que le président de la République y contribuera aussi. Il faut que le débat ait lieu. Pendant toute cette semaine, nous avons vu que la société calédonienne pouvait se mettre en mouvement sur de multiples sujets. Ce débat, il faut le tenir, l’assumer et le positiver. Même s’il se peut qu’une partie importante des discussions ait lieu après le référendum.

     

    Pourquoi ce débat a-t-il mis tant de temps à s’enclencher ?

    Christian Jacob : Précisément parce qu’il y a un déclencheur qui est l’approche du référendum. On est entré dans le temps de la campagne électorale. La date est là.

     

    Vous avez aussi dit et répété l’un et l’autre que vous souhaitiez un avenir dans la France pour la Calédonie. C’était un peu polémique non ?

    Manuel Valls : Non. Ça a provoqué des réactions. Je pense qu’à un moment, il faut prendre ses responsabilités. Ce que j’ai dit n’est pas très éloigné des déclarations de Michel Rocard en 2015. Je ne suis pas en charge de l’exécutif, mais je suis un élu de la nation, je suis républicain et patriote, et à ce titre je ne peux pas me désintéresser du destin de la Calédonie. Je rappelle que j’ai aussi dit et répété que le droit à l’autodétermination est un acquis sur lequel on ne reviendra pas. Cela donnera toute sa souplesse à la préparation de la suite. L’État dans son rôle d’administration a un devoir de neutralité dans le déroulement de la campagne et de la consultation. Mais les responsables politiques ont le devoir d’exprimer leurs opinions.

    Christian Jacob : Quand on fait de la politique, on ne peut pas être neutre. Imaginez un référendum en Métropole à l’occasion duquel le gouvernement et l’État disent « on ne se prononce pas et peu importe le résultat. » C’est inimaginable. Ça l’est aussi ici compte tenu de l’importance de la Nouvelle-Calédonie pour la France. Les Métropolitains vont se sentir concernés par ce référendum.

    Nous avons besoin de faire preuve de franchise et ça a aidé à la sincérité de nos échanges avec les uns et les autres.

     

    Vous avez regretté l’un et l’autre qu’il n’y ait pas eu de troisième accord. Pourrait-il se construire après le référendum ?

    Manuel Valls : Au lendemain du référendum, il faudra se mettre autour d’une table, analyser les résultats, et travailler à bâtir quelque chose. L’État aura un rôle important à jouer dans ce travail.

     

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    Les Nouvelles calédoniennes : Quel est votre sentiment au terme de ces cinq jours de visite ?

    Christian Jacob : C’est à la fois un mélange d’inquiétude et d’optimisme. On voit bien que les choses peuvent vite se crisper. Mais il y a une vraie volonté de réussite. En trente ans, des choses très belles ont été réalisées, à commencer par la paix. Il y a des blocages, mais l’envie que les choses se passent bien, et la conscience que le référendum n’est pas une fin en soi, mais une étape. Il reste à lever des tabous pour démarrer sur de nouvelles bases après le référendum. Manuel Valls : Je crois avec une certaine immodestie que nous avons contribué à animer le débat. Je pense que le président de la République y contribuera aussi. Il faut que le débat ait lieu. Pendant toute cette semaine, nous avons vu que la société calédonienne pouvait se mettre en mouvement sur de multiples sujets. Ce débat, il faut le tenir, l’assumer et le positiver. Même s’il se peut qu’une partie importante des discussions ait lieu après le référendum.

    Pourquoi ce débat a-t-il mis tant de temps à s’enclencher ?

    Christian Jacob : Précisément parce qu’il y a un déclencheur qui est l’approche du référendum. On est entré dans le temps de la campagne électorale. La date est là.

    Vous avez aussi dit et répété l’un et l’autre que vous souhaitiez un avenir dans la France pour la Calédonie. C’était un peu polémique non ?

    Manuel Valls : Non. Ça a provoqué des réactions. Je pense qu’à un moment, il faut prendre ses responsabilités. Ce que j’ai dit n’est pas très éloigné des déclarations de Michel Rocard en 2015. Je ne suis pas en charge de l’exécutif, mais je suis un élu de la nation, je suis républicain et patriote, et à ce titre je ne peux pas me désintéresser du destin de la Calédonie. Je rappelle que j’ai aussi dit et répété que le droit à l’autodétermination est un acquis sur lequel on ne reviendra pas. Cela donnera toute sa souplesse à la préparation de la suite. L’État dans son rôle d’administration a un devoir de neutralité dans le déroulement de la campagne et de la consultation. Mais les responsables politiques ont le devoir d’exprimer leurs opinions. Christian Jacob : Quand on fait de la politique, on ne peut pas être neutre. Imaginez un référendum en Métropole à l’occasion duquel le gouvernement et l’État disent « on ne se prononce pas et peu importe le résultat. » C’est inimaginable. Ça l’est aussi ici compte tenu de l’importance de la Nouvelle- Calédonie pour la France. Les Métropolitains vont se sentir concernés par ce référendum. Nous avons besoin de faire preuve de franchise et ça a aidé à la sincérité de nos échanges avec les uns et les autres.

    Vous avez regretté l’un et l’autre qu’il n’y ait pas eu de troisième accord. Pourrait- il se construire après le référendum ?

    Manuel Valls : Au lendemain du référendum, il faudra se mettre autour d’une table, analyser les résultats, et travailler à bâtir quelque chose. L’État aura un rôle important à jouer dans ce travail.

     

     

     

     

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