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    Nouvelle Calédonie
  • Olivier Poisson / olivier.poisson@lnc.nc | Crée le 14.03.2016 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 15h35
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    Townsville, vendredi. Les derniers employés de l'usine ont quitté leur travail sans aucune garantie de réembauche. Photo Zak Simmonds - Townsville bulletin
    Nickel. La raffinerie qui traitait jusqu'ici la majeure partie des latérites en provenance de Calédonie n'a plus d'employés. Son patron, Clive Palmer, annonce un délai d'au moins huit semaines avant une éventuelle reprise.

    Le Townsville bulletin, quotidien de la cité qui abrite l’usine de Queensland nickel, évoque de véritables scènes de désolation. Des employés quittant tête basse la raffinerie de Yabulu avec leurs affaires sur le dos. Un site industriel qui paraît mort, qui n’a jamais présenté un aspect aussi fantomatique, « même au beau milieu d’un cyclone », raconte un riverain. Vendredi, à 17 heures, les 550 employés de l’usine ont quitté les lieux. Avec juste une promesse de réembauche prochaine, mais aucune certitude.

     

    Menace de délocalisation

    Il y a une semaine, l’usine était encore aux mains, à la demande de Clive Palmer, d’un administrateur judiciaire. Mais ce même Clive Palmer a, depuis, repris les rênes de la raffinerie en la faisant racheter par une société dont il a le contrôle, Queensland Nickel Sales. Ce changement d’entité dirigeante pose des problèmes administratifs, dont le plus gros morceau, une autorisation de l’État du Queensland relative aux problèmes environnementaux, vient d’être réglé. Mais la réouverture n’a pourtant pas été validée par cette même institution. En clair, pas question d’autorisation tant que les responsables de l’usine n’apporteront pas de sérieuses garanties pour la sécurité. Ce qui sous-entend évidemment la présence d’un personnel suffisant.

    Une condition qui a le don d’agacer Clive Palmer. Il a déclaré ce week-end, dans l’émission ABC’s Insiders, qu’il attendait de « voir si le gouvernement veut vraiment que nous soyons dans le Queensland ». Il menaçait même d’aller investir les 23 millions de dollars australiens promis à la relance de l’usine ailleurs.

    Mais au-delà de ces querelles « administratives », l’homme d’affaires et politicien a surtout annoncé que le site de Yabulu ne pourrait en aucun cas redémarrer avant deux mois, faute de minerai. D’après lui, les administrateurs auraient annulé l’arrivée de 90 000 tonnes de minerai (deux navires en provenance de Nouvelle-Calédonie et un des Philippines) pour ne pas avoir à régler une facture de 3 millions de dollars.

    Ces cargaisons de latérite seraient d’ailleurs susceptibles d’être vendues à un tiers par l’intermédiaire d’un courtier.

    La situation est donc loin d’être simple du côté australien, et, sur le Caillou il y a fort à parier que le Syndicat des exportateurs de minerai va redoubler d’efforts pour obtenir du gouvernement des autorisations alternatives.

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