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    Nouvelle Calédonie
  • E.C. | Crée le 07.07.2016 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 17h33
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    Inquiet pour les salariés de la SLN, Milo Poaniewa, secrétaire général de l'Usoenc, a fait part hier du mécontentement des adhérents face à la position des indépendantistes. Photo Thierry Perron
    L'opposition des indépendantistes sur la participation de l'Etat dans la STCPI pour sauver la SLN est restée en travers de la gorge du Soenc-Nickel. Le syndicat a tenu à le faire savoir hier.

     

     

    « Il n’y a plus de plan A, B ou C, qui tienne, il faut sauver la SLN », s’emporte Milo Poaniewa secrétaire général de l’Usoenc. Le Soenc-Nickel a visiblement très mal pris la levée de boucliers des indépendantistes contre la prise de participation de l’Etat dans la STCPI (Société territoriale calédonienne de participation industrielle) pour secourir la SLN.

    A l’occasion d’un point presse, les délégués syndicaux de l’entreprise ont tenu à le faire savoir. « Pourquoi interpeller l’Etat et changer de position après ? C’est irresponsable, poursuit le secrétaire général. Il faut être pragmatique et se poser la question du paiement des salaires. Il y a des emplois en jeu. » Car la trésorerie de la SLN s’assèche, laissant craindre aux syndicats des difficultés dans le versement des salaires d’ici la fin du mois si aucun plan n’aboutit. « Il ne suffit pas d’être actionnaire et de simplement bénéficier des dividendes. Il faut aussi prendre des positions d’actionnaire et pas des positions politiques », assène Milo Poaniewa.

    Le 26 juin, c’est pour une question purement symbolique que les indépendantistes de la province Sud et ceux de l’assemblée du Nord ont refusé de céder à l’Etat, ne serait-ce qu’une action STCPI, préalable au déblocage du prêt de 15 milliards de francs à la SLN. Formule qu’ils ne peuvent pas concevoir, puisqu’elle touche au symbole d’émancipation de la Calédonie, et donc « au cœur du « réacteur nucléaire » politique ». « Il y a un manque d’implication totale de recherche dans une solution, fait remarquer Hubert Bénégig, délégué syndical. On commence à se demander si la STCPI agit vraiment en fonction des intérêts de la Nouvelle- Calédonie. » « J’espère que la deuxième solution sera la bonne », met en garde le secrétaire général.

     

    Un mouvement n’est pas écarté

    Dans le cas contraire, il n’écarte pas un mouvement des syndicats de la SLN. On ne devrait pas pour autant en arriver là. Le plan B est sur les rails. Il consiste à prêter directement à la SLN, en passant par Nisshin Steel, qui détient 10 % du capital de la SLN. C’est donc l’opérateur japonais qui céderait une action à l’Etat qui, n’étant pas une banque, a le droit de prêter de l’argent uniquement à des entreprises dont il est actionnaire.

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