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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 28.02.2017 à 04h25 | Mis à jour le 28.02.2017 à 08h59
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    Ancienne dirigeante du laboratoire pharmaceutique Ipsen, Christel Bories remplacera Patrick Buffet au poste de PDG d\'Eramet fin mai. Une rumeur (déjà) évoque une possible visite en Nouvelle-Calédonie en avril ou en mai. Photo AFP
    Nickel. Future Pdg du groupe minier et métallurgique, Christel Bories, une experte de l'industrie lourde, a surpris son monde à plusieurs reprises durant sa carrière. La preuve d’une personnalité affirmée.

    Son curriculum vitae en impose, mais ne suffit pas, depuis vendredi, à limiter la perplexité des salariés de la SLN, une fois passés le poste de contrôle à Doniambo. Pour résumer, Christel Bories va-t-elle tout chambouler ? Une restructuration est-elle envisagée ? Ou encore sa gestion sera-t-elle plus stricte ? La personnalité de la future présidente-directrice générale d’Eramet, nommée officiellement lors de l'assemblée générale du 23 mai prochain, est méconnue en Nouvelle-Calédonie. Les dix années de Patrick Buffet à la tête du groupe minier et métallurgique français, ont essuyé parfois des critiques. Surtout à propos du report incessant de l’investissement dans la centrale électrique à la SLN. D’où une certaine retenue chez les employés, aujourd’hui.

    Désaccord stratégique

    Christel Bories, bientôt 52 ans, retrouve ses premières amours, l’industrie lourde. Directrice de la stratégie de Pechiney, « cette femme de tête », selon le journal L’Usine nouvelle, avait été « chargée de « nettoyer le portefeuille » du pôle emballages en 1999, avant de gérer la fusion avec Alcan et Rio Tinto jusqu’en 2011 ». Cette ex-consultante diplômée d'HEC, l'École des hautes études commerciales de Paris, avait même intégré le comité exécutif du nouvel ensemble.

    Femme d’ambition et toujours de caractère. Puisque son départ du laboratoire pharmaceutique Ipsen en 2016, après à peine trois ans de siège, avait surpris tout le monde. Y compris les marchés. « La grande travailleuse, fille d'un directeur d'usine et d'une chimiste » a décrit le journaliste du titre Les Echos, avait lâché une casquette de numéro deux pourtant tricotée pour elle, en raison de « désaccord stratégique ».

    Le recrutement de la « directrice générale déléguée » avait été ciselé. Le conseil d’administration d’Ipsen « voulait alors un profil qui ne soit pas issu de la pharmacie mais d’un secteur industriel très compétitif, avec une expérience de la gestion du changement » observait L’Usine nouvelle qui voyait en Christel Bories une « personnalité pragmatique et cash ». Cette dirigeante, rappelle le journal, avait déjà quitté la tête du groupe Constellium en 2011, moins d’un an après sa nomination, « à cause de ses dissensions avec le fonds d’investissement Apollo ».

    Une nouvelle voie, minière et métallurgique cette fois, s’offre maintenant à l’amatrice de randonnées en montagne. Qui, pour ne parler que de la SLN, va s’attaquer aux parois de l’amélioration de la productivité et de la réduction du coût de production.

    Outre l’annonce de la future arrivée de Christel Bories, le redressement des résultats d'Eramet a été salué en fin de semaine dernière par le marché, avec une hausse de plus de 6 % de l’action du groupe minier coté à Paris.

    Un départ aussi chez Vale

    Au Brésil aussi, le PDG de Vale est sur le départ. « Le géant minier brésilien Vale, premier producteur mondial de minerai de fer, a annoncé vendredi que son PDG Murilo Ferreira ne renouvellerait pas son contrat, qui s'achève le 26 mai 2017. Cette annonce intervient le lendemain de la publication de résultats en forte hausse pour 2016, grâce à une production record et une augmentation de cours mondiaux », explique le quotidien Le Figaro. Murilo Ferreira, 63 ans, à la tête de Vale depuis 2011, a un lien particulier avec la Nouvelle-Calédonie, puisque ce dirigeant a lui-même signé le Pacte pour un développement durable du Grand Sud, en septembre 2008, aux côtés des coutumiers du Sud et de Rheebu Nuu.

    De son côté, Glencore, le géant actionnaire de l’usine du Nord, a renoué avec les bénéfices en 2016, dégageant un résultat net de 1,3 milliard de dollars US, contre une perte de 4,9 milliards un an plus tôt.

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