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    Nouvelle Calédonie
  • Ph.F. | Crée le 17.11.2016 à 04h25 | Mis à jour le 17.11.2016 à 10h05
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    Souffrant de narcolepsie, la victime avait sombré dans un très profond sommeil. Photo : archives LNC
    JUSTICE. Il buvait, elle buvait, ils se sont rencontrés près de l’hippodrome de Nouméa puis, profitant de son sommeil, il l’a brutalement agressée sexuellement.

    Quand un paumé rencontre une paumée, ça peut parfois mal se terminer. Hier, Daniel Hnautra a été condamné à quatre ans de prison, dont trois ferme. Le 28 septembre dernier, non loin de l’hippodrome de Nouméa, il avait agressé sexuellement une femme avec laquelle il venait de vider plusieurs bouteilles de vin. Encore un drame sur fond d’alcool.

    Lui ? Originaire de Lifou, 38 ans, jardinier à mi-temps, sans véritable domicile, plus ou moins hébergé chez sa mère. Son père est mort d’alcoolisme quand il avait 7 ans. Ses deux frères sont morts également. Depuis trois ans, il est séparé de sa compagne, ses deux enfants sont placés, et il n’a plus la moindre vie sexuelle.

    Elle, originaire de Métropole, 45 ans, agressée sexuellement par sa propre mère pendant son enfance, violée à l’âge de 20 ans, arrivée il y a un an en Calédonie pour rejoindre une femme dont elle était amoureuse. Mais l’aventure tourne mal. Elle se retrouve en foyer d’hébergement et elle aussi cherche refuge dans la boisson.

     

    Bestial et odieux

    Le mercredi 28 septembre, à la fin du travail, ils entament une conversation très arrosée sur le trottoir. Ils se trouvent un point commun : la musique. Aline souffre de narcolepsie. C’est-à-dire qu’il lui arrive de s’endormir brutalement et très profondément.

    C’est ce qui se produit ce soir-là et c’est la raison pour laquelle elle accepte de se laisser conduire chez sa nouvelle connaissance qui habite tout près.

    Dans la nuit, son réveil est brutal. Daniel est en train de lui arracher ses vêtements avant de l’agresser. Parvenue à s’enfuir, elle cherche elle-même pendant plusieurs jours à trouver le nom de son agresseur avant de porter plainte.

    « Il s’agit en réalité d’un viol et cette affaire aurait dû être jugée devant la cour d’assises » a fait valoir Me Barbara Brunard, avocate de la victime. « L’examen médical n’a été effectué qu’au bout de semaine, il révèle pourtant de nombreuses traces qui attestent de la violence de l’agression. »

     

    Mal-être

    La représentante du ministère public a également rappelé que l’affaire, « bestiale et odieuse », aurait pu conduire le prévenu en cour d’assises.

    « Ce sont deux personnes qui vivent dans le mal-être » a tempéré Me Dumons pour la défense. « Leur présence au tribunal n’est pas l’effet du hasard » a-t-il ajouté, citant l’expert psychiatre qui a estimé dans son rapport que Daniel Hnautra, jamais condamné auparavant, ne présentait pas un danger réel pour la société. En somme, l’occasion et l’alcool auraient fait le larron.

    Le tribunal ne l’a pas entendu de cette oreille puisque, outre sa condamnation à quatre ans de prison, les juges ont décidé d’inscrire le jardinier sur le fichier des agresseurs sexuels.

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