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    Nouvelle Calédonie
  • G. C. | Crée le 28.10.2017 à 14h12 | Mis à jour le 29.10.2017 à 14h24
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    Les trois prévenus ont été entendus dans le cadre d’une comparution immédiate. Leurs avocats ont obtenu le renvoi du procès. En attendant le 19 janvier, ils seront au Camp-Est. Photo Julien Cinier
    Justice. Les occupants du voilier bourré de drogue, arraisonné la semaine dernière, étaient devant le tribunal correctionnel, hier. Des bribes de leur parcours ont été découvertes.

    C’est l’histoire d’un Hispano-Péruvien, d’un Polonais et d’un Néerlandais qui naviguent avec 578 kg de cocaïne dans la coque de leur voilier. Le tribunal correctionnel a tenté de découvrir la suite de cet énoncé, hier matin à Nouméa. Face à lui, une petite foule composée des trois voyageurs interceptés le 20 octobre, d’autant de traducteurs et d’avocats. De ce brouhaha polyglotte, la présidente parviendra à extraire quelques informations avant que le procès ne soit renvoyé à un examen ultérieur. « D’où venait le bateau ? »

    « Lisbonne », lâche l’homme de 69 ans, originaire des Pays-Bas, qui se dit retraité, résidant en Espagne et en instance de divorce. Quant à la destination, « nous n’avions pas encore reçu les instructions », affirme-t-il. S’il se dirigeait vers Nouméa, c’était pour prendre l’avion : son frère sera euthanasié jeudi aux Pays-Bas, et il ne désespère pas d’être à ses côtés pour les derniers instants, grâce à unz remise en liberté, que le tribunal ne prononcera pas.

    L’autre Paita

    La présidente pose la question qui fâche : transport, détention, contrebande de cocaïne, « reconnaissez-vous les faits ? » Le prévenu se mure dans le silence. Son homologue Polonais, âgé de 39 ans, adopte immédiatement la même stratégie.

    L’Hispano-Péruvien de 54 ans, quant à lui, est originaire de Paita. Oui, Paita, capitale de la province du même nom, dans le nord du Pérou, un peu plus de 60 000 âmes « heureuses malgré la pauvreté » et « de belles femmes concentrées sur les tâches de la vie quotidienne », vante le site web de la mairie.

    « Quelle est votre profession ? » Par cette question anodine, la présidente n'imaginait probablement pas susciter une telle panique. L'homme bafouille une première fois. Il semble se demander s'il est dans son intérêt de révéler la moindre information. Il finit par dire qu'il ne sait pas. Le tribunal est perplexe. Son avocate tente de lui rafraîchir la mémoire en lui envoyant une tape appuyée sur l'épaule, ajoutant à la stupéfaction générale. Contre toute attente, la méthode ne porte pas ses fruits, le prévenu n'ajoutant rien.

    Le tribunal tentera autre chose le 19 janvier, lors de la prochaine audience.

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