Difficile à croire que les plants étaient destinés à une consommation seulement personnelle… Mardi, les gendarmes de la brigade de Houaïlou ont saisi 300 pieds de cannabis au niveau de la tribu de Waraï. La plantation à ciel ouvert était impressionnante : d’une hauteur de plus de deux mètres cinquante, les plants étaient particulièrement bien fournis et prêts à être récoltés, selon un enquêteur.

Coup sur coup

Comme le plus souvent dans ce genre de découverte, les militaires n’ont trouvé personne sur le terrain. Une enquête a été ouverte afin d’identifier le cannabiculteur et de l’interpeller. Les militaires vont avoir un certain nombre de questions à lui poser au cours de la garde à vue. Pourquoi détenir une telle quantité de cannabis ? Devait-il servir à sa consommation personnelle ? Etait-il plutôt destiné à alimenter un trafic d’herbe notamment à destination du Grand Nouméa ?

Cette importante prise fait suite à une autre opération d’envergure. Vendredi dernier, les militaires de la compagnie de Poindimié avaient eux aussi déniché une véritable « forêt », avec au total 700 pieds du côté des tribus de Ouakaya et Goareu. L’opération avait été menée conjointement avec l’hélicoptère de la section aérienne de Nouméa et les gendarmes du détachement et d’intervention de Houaïlou. Ces deux saisies coup sur coup démontrent que les gendarmes de la côte Est ont intensifié leur lutte contre le cannabis depuis plusieurs mois. Ce type d’opérations devrait se reproduire dans les futures semaines, avertit un gendarme.