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    Nouvelle Calédonie
  • E.C. | Crée le 12.05.2017 à 04h25 | Mis à jour le 12.05.2017 à 09h44
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    Photo Pascal Dumas / IRD
    Sciences. Plus d’un an après la mise au point d’une solution acide à base de vinaigre, une mission de l’IRD engage les 15 et 16 mai une expérience « grandeur nature » après une flambée d’acanthasters sur l’île Vua, près de l’île Ouen. Une première.

    Douze individus en novembre 2015, 99 en juin 2016, puis plus de 750 en janvier dernier. Une flambée d’acanthasters, étoile dévoreuse de corail, sévit sur l’îlot Vua, près de l’île Ouen.

    Alertés par un usager du lagon, via le réseau de suivi participatif Oréanet, les scientifiques de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) s’apprêtent à s’y rendre les 15 et 16 mai pour mettre un terme à cette « progression alarmante ».

    Un an et demi après la mise au point d’une solution acide à base de vinaigre et de citron, les scientifiques ont reçu le feu vert de la province Sud pour faire un test grandeur nature.

     

    Double injection de 10 millilitres

    Les expériences en aquarium ont montré qu’avec une double injection de 10 millilitres par spécimen, 100 % des acanthasters meurent en moins de 24 heures.

    A l’aide d’une seringue reliée à un réservoir, les injections seront réalisées par des spécialistes. « La précipitation n’est pas de mise. En période de ponte, certaines techniques peuvent conduire les acanthasters à émettre leurs gamètes sous l’effet du stress, met en garde l’IRD. Avec 60 millions de gamètes par individu, le remède serait alors pire que le mal. »

    Fort heureusement, le platier et le tombant n’ont pas encore été grignotés. Pour autant les dégâts sont apparents à 5 ou 6 mètres de profondeur, et s’étendent sur près de 600 mètres. « Si rien n’est fait, vu l’ampleur de l’infestation, alerte Pascal Dumas, nous risquons un recul massif de la couverture corallienne autour de l’îlot Vua dans les prochains mois. » Dans le meilleur des cas, il faut compter plus de dix ans pour qu’un récif détruit par une armée d’acanthasters s’en remette, note l’IRD.

    « La présence d’acanthasters dans les récifs coralliens est tout à fait naturelle. Si les causes d’une surpopulation soudaine restent encore méconnues, la Nouvelle-Calédonie, contrairement au Vanuatu ou aux îles Fidji, est encore épargnée par le problème d’infestations massives et étendues d’étoiles de mer mangeuses de corail », précise Emmanuel Coutures, de la Direction de l’environnement de la province Sud. L’enjeu de cette mission ?

    « Montrer que cette technique marche et qu’on peut la reproduire », répond Pascal Dumas. Si le dispositif fonctionne, la province Sud pourrait l’intégrer dans son Code de l’environnement. Relativement épargnée par rapport à ses voisins insulaires, la Nouvelle-Calédonie présente la particularité d’héberger une étoile moins vorace. Contrairement à son cycle classique, cette dernière ne dévore pas le corail jusqu’à épuisement. Un mystère que nos scientifiques cherchent à élucider.

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