Le gouvernement vient de prendre un arrêté destiné à améliorer la qualité du gazole mis en vente à la pompe. L’objectif est double. D’une part diminuer la pollution des voitures diesel, d’autre part permettre l’importation des derniers modèles, souvent européens, dont les pots catalytiques et les systèmes d’injection supportent mal les carburants à trop forte teneur en soufre.

Une petite révolution avait eu lieu en 2006 et 2007. Les pétroliers opérant en Nouvelle-Calédonie mettaient alors en vente un gazole à teneur très élevé en soufre.

Il ne devrait pas être plus cher

Le seul disponible dans la région Pacifique. Avec comme conséquence des niveaux de pollution très élevés et l’impossibilité d’importer les modèles européens les plus sobres.

En quelques étapes, on était passé d’une teneur en soufre oscillant entre 2 000 et 5 000 PPM (parties par million de particules) à 350 PPM, puis à 50 PPM. En 2012, ce seuil a été abaissé à 10 PPM. Mais les vieux modèles diesel avaient très mal supporté cette petite révolution.

Ce carburant plus propre et moins visqueux avait tendance à faire claquer les vieux joints des injecteurs. D’où la distribution d’additifs à côté des pompes.

Cette fois-ci, le problème ne devrait pas se répéter. La diminution de la teneur en soufre ne sera pas dans les mêmes proportions.

Le nouveau gazole sera disponible dans les stations calédoniennes à compter du 1er octobre 2017.

Philippe Dunoyer, porte- parole du gouvernement, a promis que ce nouveau carburant ne serait pas plus cher que l’actuel.