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    Nouvelle Calédonie
  • Julia Trinson / julia.trinson@lnc.nc | Crée le 06.03.2018 à 04h28 | Mis à jour le 06.03.2018 à 07h39
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    L’an dernier, Baraka s’était produit sur la grande scène du Blackwoodstock festival. Photo THE RUNNING SUITCASE

    MUSIQUE. Onze ans d’existence et quantité de concerts dans tout le pays : pourtant, ce n’est que le deuxième album de Baraka qui vient de sortir. Un opus d’une vraie richesse.

    Baraka, ses cuivres fiévreux, sa batterie pêchue et la voix reconnaissable de son chanteur, Gabriel (Gabi) Oyarzun : depuis 2007, le groupe est devenu aussi connu sur les baies de Nouméa qu’en Brousse. Beaucoup de Calédoniens ont en mémoire des concerts passés à danser sur cette musique métissée, avec une dominante ska. Et le large groupe vient de sortir son deuxième album, fruit de deux époques distinctes : la plupart des morceaux ont été enregistrés l’an dernier, mais quatre datent de… 2011.

    Cette année-là, le groupe avait commencé à travailler en studio, avant que Gabi ne quitte le Caillou pour ses études d’enseignant de musique. C’est donc six ans d’évolution musicale que l’album Cidöri (merci en paicî) retrace. Au fil des années, le groupe a vu sa composition évoluer et ses sonorités s’enrichir en fonction des rencontres. Les invités sont d’ailleurs nombreux sur l’album, depuis le rappeur Kydam jusqu’au spécialiste du charango Freddy Torrealba, en passant par le projet de chant choral kanak Uilu.

     

    Le ska comme fil rouge

    Et pour ajouter à cette diversité, le groupe a souhaité pousser le jeu de l’éclectisme encore plus loin : « le but était que chaque morceau soit différent, qu’on ait l’impression d’écouter un album différent à chaque fois », explique Gabi. Pari réussi, même si les rythmes bondissants du ska font irruption dans beaucoup de morceaux, comme un fil rouge. Les musiciens vont même plus loin en instaurant des ambiances différentes au sein même des morceaux, comme dans Fatigué, une longue chanson tantôt très énergique, tantôt d’une lenteur chaloupée.

    Le pari de l’éclectisme était risqué, mais Baraka le remporte haut la main. Car derrière la variété musicale se cachent un bel éventail d’émotions et toute une richesse culturelle.

    Nouveau live

    Ce mois-ci, Baraka donnera deux concerts : jeudi 8 mars à la Bodega et samedi 17 au District. Ensuite, le groupe compte élaborer un nouveau set pour ses live : il sera destiné à mettre en valeur ce nouvel album, en tournée dans tout le pays, avec un certain nombre d’invités sur scène. En concert, Baraka réalise aussi des reprises avec brio. « On fait beaucoup de reprises, c’est très rare qu’on reprenne le morceau tel quel, précise Gabi. Moi je le vis pareil, je donne de moi-même de la même façon, j’interprète comme si c’était mes morceaux. »

     

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