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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 03.05.2012 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 00h34
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    Avant de regagner l'Hexagone, Christelle Couzy et Roger Palazon ont restitué le travail qu'ils ont mené sur le Caillou, pendant quinze jours.
    Roger Palazon et Christelle Couzy, de l'Institut de l'élevage (Idèle) étaient en mission dans le pays depuis le 16 avril dernier. lls ont dressé, vendredi, un premier bilan de leurs travaux.

    Comment mettre en place un « réseau d’élevage », sur le modèle de ce qui se fait en Métropole ? La province Sud réfléchit à la question depuis 2005 et a mis en place un partenariat l’année suivante avec l’Institut de l’élevage (Idèle) qui a institué ce dispositif dans l’Hexagone. « En 2006, les techniciens de la Direction du développement rural (DDR) m’ont invité à venir en Nouvelle-Calédonie pour les aider à mener à bien leur projet. Ce que j’ai fait. Depuis cette date, je suis en relation constante avec les différents acteurs de la filière viande du Caillou. Mes nombreux déplacements ici, m’ont permis de cerner et d’acquérir également une bonne connaissance du contexte calédonien », assure Roger Palazon, de l’Institut d’élevage.

    Plan. Du 16 au 28 avril dernier, afin d’accompagner la filière dans son développement, Roger Palazo et Christelle Couzy ont accompli une nouvelle mission dans le pays. Objectif : Rencontrer les différents acteurs partenaires de la filière bovine, soit au total, 14 organismes différents (l’administration territoriale, les provinces, l’Upra, l’Ocef, l’Adraf…).
    But de cette nouvelle mission : valider le diagnostic et la problématique de la filière bovine avec l’ensemble des acteurs concernés. Ce travail préliminaire réalisé et au regard des souhaits émis par tous les participants, l’enjeu est de construire une véritable stratégie de développement concertée de la filière bovine à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie. Un plan d’action dans lequel chaque partenaire va intervenir dans son domaine de compétence pour atteindre des objectifs validés par tous, a été arrêté.

    Concertation. Vendredi dernier, à l’antenne de la Chambre d’agriculture de Nessadiou, les deux membres de l’Institut de l’élevage, ont procédé à la restitution de leur mission. Une trentaine de personnes ont participé à cette séance de travail. « Ce n’est pas à nous qui arrivons sur le sol calédonien, de donner les solutions. Elles doivent émaner des gens d’ici. C’était là tout l’enjeu de la rencontre d’aujourd’hui. L’objectif final est d’avoir une charte définitive qui sera signée par tous », a souligné Christelle Couzy. Pour Guy Monvoisin, président du Syndicat des éleveurs, la couverture de la filière sur le territoire n’est pas satisfaisante « Actuellement la filière couvre 64 % de la demande. Notre objectif est de la couvrir à 85 % en 2017 », a-t-il précisé. Pour les deux experts métropolitains, tout comme pour le Syndicat des éleveurs du pays, ce défi peut être relevé. « Aujourd’hui il y a une belle perspective d’avenir, on peut engager les éleveurs », a conclu le président du Syndicat des éleveurs.

    Questions à... Roger Palazon, expert de l’Institut de l’élevage

    « Une volonté commune de faire avancer les choses »

    Les Nouvelles calédoniennes : Avant de reprendre l’avion pour la Métropole, vous avez souhaité faire un compte rendu de votre travail auprès des acteurs de la filière. Comment s’est passé cette rencontre ?
    Roger Palazon :
    Cette réunion avec tous les acteurs de la filière viande et à laquelle a assisté Gérard Pasco, le président de la Chambre d’agriculture, a été très constructive. Ceux qui l’ont souhaité ont pu prendre la parole et s’exprimer. Il n’y a pas eu de blocage. J’ai fait un diagnostic de l’élevage calédonien et on a défini ensemble les grandes lignes de travail et les objectifs prioritaires à atteindre. L’objectif de Guy Monvoisin, de faire en sorte que la filière viande bovine couvre 85 % de la demande en 2017 me paraît tout à fait jouable. Pour y arriver les éleveurs devront apprendre à être plus gestionnaire notamment en termes de naissance et régler les problèmes du foncier. J’ai vraiment ressenti une bonne adhésion, une vision et une volonté commune à faire avancer les choses. Elles marquent un départ, mais il faut maintenir la pression. Il faut que l’on soit attentif, on n’en est qu’au début.

    Quels sont les domaines d’intervention de l’Institut de l’élevage ?
    La vocation de l’Institut de l’élevage est d’améliorer la compétitivité des éleveurs d’herbivores et de leurs filières. Nos travaux doivent à la fois apporter des réponses aux éleveurs producteurs de bovins, ovins, caprins et équins, aux acteurs économiques des filières et aux consommateurs citoyens, tout en tenant compte de la diversité des territoires nationaux et des systèmes d’élevage. Notre champ d’expertise est donc immense et nécessite d’étroites collaborations avec les autres partenaires des différentes filières agricoles. Nous pouvons nous appuyer sur un vivier d’environ 7 000 experts internationaux.

    En quoi votre travail est-il important pour la profession ?
    Dans tous nos domaines d’activités, nous sommes à l’écoute des attentes des différents acteurs afin de mieux anticiper les évolutions. Nous pouvons ainsi réagir vite, mettre en place les études adéquates, formaliser les résultats et transmettre dans la foulée les connaissances qui permettront aux acteurs de s’adapter. Notre capacité à produire de l’innovation repose sur la richesse des connaissances collectives et sur notre capacité à les assembler et à transmettre rapidement les résultats, même provisoires, de la recherche.

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