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    Nouvelle Calédonie
  • Bilan. Après le passage de la dépression tropicale modérée June
    Esther Cunéo | Crée le 21.01.2014 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 06h28
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    La montée des eaux a provoqué un engorgement des sols rendant certains terrains inexploitables pendant quelques mois. Photo Claudine Quéré
    Le passage de la dépression tropicale June aura fait plus de peur que de mal chez les éleveurs. Les maraîchers, en revanche, essuient quelques pertes, mais « rien de bien méchant », selon eux.

    « Il y a des dégâts, mais rien de bien méchant », rassure Gérard Pasco, président de la Chambre d’agriculture. « Les pertes ne sont pas énormes », confirme à son tour Michel Hujeau, président de la Cama (Caisse d’assurance mutuelle agricole). En dehors des infrastructures habituelles, les pertes en question concernent plus particulièrement les maraîchers, touchés à différents niveaux par la montée des eaux et les rafales de vent à 90 km/h. « On a quand même sous-estimé la puissance du vent et de la pluviométrie » considère Michel Hujeau, lui-même céréalier à Bourail. Les cultures de céréales à Bourail, notamment le maïs, comptent parmi les premières victimes. Les plants restés en terre ont notamment été noyés par les inondations.

     

    140 millimètres de pluie en quelques heures

     

    « Les céréaliers ont perdu les récoltes qui n’étaient pas rentrées, soit environ 150 à 200 hectares de maïs », souligne Gérard Pasco. « Les 140 millimètres d’eau tombés en quelques heures sur environ 45 000 hectares ont provoqué un engorgement des sols, déplore pour sa part le président de la Cama. Il faudra attendre avril ou mai pour relabourer les terres. » Certaines cultures de bananes, d’ignames et de pastèques n’ont pas été épargnées non plus. « J’ai vu des cultures sous deux mètres d’eau », poursuit Michel Hujeau. En attendant de pouvoir chiffrer le coût des dégâts, les agriculteurs assurés ont dix jours pour se manifester à la Cama. « Compte tenu du classement de cette dépression, on peut tabler sur des indemnisations à hauteur de 50 % des pertes », prédit Michel Hujeau. Les dépressions tropicales dites fortes, permettent en effet de bénéficier d’une indemnisation à 100 %. Or, June a été classée par Météo-France comme une dépression tropicale modérée. Il faudra cependant attendre la délibération de la commission territoriale des calamités agricoles, seule habilitée à délibérer sur le caractère à prendre de la perturbation. Les agents de la Cama sont d’ores et déjà sur le terrain pour évaluer les dégâts.

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