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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 06.05.2017 à 04h25 | Mis à jour le 06.05.2017 à 04h25
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    Sur les étals pas de pénurie, mais une majorité de fruits et légumes importés. La situation pourrait perdurer au moins jusqu’à la fin du mois de juin. Photo Julien Cinier
    Consommation. Le cyclone a détruit beaucoup de récoltes et retardé de plusieurs semaines l’arrivée de fruits et légumes locaux sur le marché. Le mécanisme d’importation mis en place par l’interprofession évite toutefois la pénurie.

    Nouvelle-Zélande, Australie, Métropole, États-Unis… Sur les étals des marchés ou de grandes surfaces, ces dernières semaines, la mention « locale » se fait rare. « Il n’y a pas que de l’import, mais d’habitude, début mai, on a beaucoup plus de produits du pays », confirme-t-on chez un primeur de Magenta.

    La raison ? Aucun doute, « C’est Cook ». Le 10 avril dernier, le passage du cyclone a fait beaucoup de dégâts, notamment entre Poya et Boulouparis, zones agricoles très productives. Chez les agriculteurs touchés - parfois très durement -, on salue les mesures prises par le gouvernement pour accélérer l’indemnisation. Mais « rien ne pourra accélérer la récolte ».

    Moins de local mais Pas de pénurie

    « C’est toute la saison qui est décalée », explique Guy Moulin, cultivateur maraîcher à Bourail. Comme d’autres agriculteurs touchés, il a replanté des salades et des choux pour relancer sa production. « Mais on ne les attend pas avant deux mois, surtout qu’à cette période, ça pousse moins vite, dit-il. D’habitude on est productif neuf mois dans l’année. Là ça sera largement réduit ».

    Même calendrier pour nombre de professionnels : pas de livraison prévue avant la mi-juin. Et pourtant, sur les étals, les produits sont bien là. Il y a bien entendu les fruits et légumes du Nord, qui se taillent une plus grande place qu’à l’accoutumée. Mais surtout, « l’importation a pris le relais très rapidement ». « Il n’y a pas vraiment eu de creux, explique un importateur. En mars, on a beaucoup d’arrivées, d’habitude, en avril ça baisse. Cette année, on a maintenu les niveaux, on n’a pas refermé les robinets ».

    Pas de pénurie, ou presque. L’interprofession fruits et légumes, créée fin 2015 pour rassembler tous les maillons du secteur, du champ à l’assiette s’en félicite. « On a remplacé le système d’autorisations d’importation mois par mois, qui était obsolète, par un système d’ouverture à la demande beaucoup plus réactif, reprend Guy Moulin, qui est aussi président de l’Ifel. On valide nous-mêmes les demandes d’imports en fonction de la production locale, et ça nous permet d’être fluides douze mois par an ».

    Quid des prix ? « Il ne devrait pas y avoir de conséquences négatives » assure-t-on au syndicat des importateurs. Exception notable : les salades, difficiles à se procurer et à importer. La semaine dernière, des salades arrivées par avion atteignaient 1 300 francs le kilo dans certains supermarchés.

    Charlie Réné


    L’interprofession fruits et légumes (Ifel), qui rassemble producteurs, grossistes, importateurs ou distributeurs, réfléchit à un baromètre régulier du prix des produits en magasin. C’est que les relevés de l’Isee ne sont pas assez spécifiques et réguliers. L’idée : s’appuyer sur les communications volontaires des points de vente pour publier plusieurs fois par mois un « ifelomètre » qui permettra au consommateur de comparer les points de vente et d’avoir une notion des prix de référence pour la saison. « On sait qu’il y a parfois des différences de prix énormes au sein d’un même quartier, explique Guy Moulin, le président de l’Ifel. Il faut qu’on travaille ensemble pour le concrétiser, mais ça peut être un bel outil pour encourager la concurrence. »

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