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    Pacifique
  • Mike Leyral/AFP | Crée le 15.07.2019 à 04h29 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h23
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    Polynésie Française. Tahiti rêve d'accueillir le surf aux Jeux olympiques de Paris-2024. Elle espère que ses vagues mythiques feront pencher la balance en sa faveur et oublier le hic du décalage horaire.

    Pour l’instant, outre Tahiti, trois autres sites ont déjà annoncé qu'ils se lanceraient dans la course : Biarritz, alliée à trois communes des Landes (Capbreton, Hossegor et Seignosse), Lacanau (Gironde) et le site de La Torche (Finistère). Le comité d'organisation des JO (Cojo) a fixé à ce lundi 15 juillet la date limite pour candidater.

    La principale faiblesse de Tahiti, c’est la distance (15 700 km séparent Paris de Papeete) et le décalage horaire de douze heures. Celui-ci n’est toutefois pas un obstacle aux retransmissions télévisées des épreuves, quasiment toujours en différé : la discipline est en effet tributaire des « waiting period », ces heures ou ces journées d’attente des conditions optimales.

    Mais la proposition a aussi ses atouts : une vague mythique, Teahupoo - l’une des plus belles et puissantes « gauches » de la planète - et l’habitude d’organiser des épreuves de niveau mondial, et surtout la houle du sud, idéale en juillet et en août, sur les côtes sud et ouest de l’île. « En plus des lieux de compétition, il y aura des vagues partout pour s’entraîner, alors qu’en Métropole, les vagues arrivent plutôt fin août », fait valoir le président de la Fédération tahitienne de surf, Lionel Teihotu. La probabilité d’avoir des vagues à Tahiti à cette période est même de « 100 % », selon le ministère des Sports de la collectivité.


    Des spots mythiques

    « Pour nous, le meilleur spot serait celui de Papara : une vague de plage pour hommes et femmes, adaptée pour que le public assiste à la compétition, il y a une tour de juges et le centre technique est au même endroit, estime Tiphaine Gribelin, conseillère technique au ministère de la Jeunesse et des Sports local. On va quand même proposer aussi Teahupoo, parce que c’est mythique, mais c’est vrai que les filles ne la surfent pas et que c’est un peu plus compliqué pour la logistique et les spectateurs. »

    Pour l’instant, toutes les hypothèses restent envisageables, comme une compétition masculine à Teahupoo et féminine à Papara. « Mais certaines surfeuses aimeraient aussi être à Teahupoo », note Tiphaine Gribelin, même si cette vague est souvent jugée trop dangereuse pour y organiser des épreuves féminines.

    La vague de Papara a déjà accueilli les championnats de France de surf et de bodyboard, ainsi que les championnats du monde de kneeboard. Elle figure au calendrier mondial depuis dix ans.

    Largement soutenue par les autorités polynésiennes - le président Fritch, avait notamment rencontré le président du Cojo, Tony Estanguet, le 18 juin - la candidature de Tahiti entend défendre « la France dans son ensemble, avec ses collectivités », plaide Tiphaine Gribelin. En cas de succès aux présélections, le Cojo doit envoyer une délégation en août pour constater les conditions de vagues et la qualité des infrastructures. « D’ici 2024, on aura une nouvelle génération d’excellents surfeurs qui pourraient faire les JO : Vahine Fierro chez les filles, et chez les garçons Mihimana Braye, ou Kauly Vaast, leader européen en junior », prévient Lionel Teihotu, pour qui l’organisation d’une épreuve des JO à Tahiti serait une « immense fierté ».

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