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    Pacifique
  • Polynésie française
    Avec Les Nouvelles de Tahiti. | Crée le 30.01.2012 à 03h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 23h56
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    La CPS impose au corps médical une nouvelle convention comportant certaines nouveautés...
    Certains médecins libéraux de Polynésie refusent de signer la nouvelle convention avec la Caisse de prévoyance sociale, qui comprend notamment la notion de « médecin référent »

    Pascal Szym, président du Syndicat des médecins libéraux de Polynésie française (SMLPF), a mis au rebut une centaine de conventions individuelles expédiées par la Caisse de prévoyance sociale (CPS) aux praticiens du secteur privé. Il les a lui-même déchargées d’une brouette jusqu’à une poubelle à l’entrée de l’hôtel Radisson, où se tenait une fête organisée par la CPS, conformément à ce qu’il avait annoncé dans la semaine. Au Radisson, il espérait rencontrer Ronald Terorotua, le président du conseil d’administration, mais a dû s’exprimer auprès du directeur.
     Alors que les employés de la Caisse arrivaient sourire aux lèvres avec leur déguisement, certains se sont retrouvés face au Dr Szym et sa brouette. La discussion entre Pascal Szym et Régis Chang n’a débouché sur aucun point d’accord.  

    Médias. L’échange des deux hommes face aux médias a tourné court. La piscine du Radisson n’a finalement pas servi de décharge, mais le management de l’hôtel a gentiment mis à disposition une poubelle. Au bout de deux heures d’attente, elle a débordé de conventions refusées. Une centaine de conventions ont été jetées, sur les plus de 200 praticiens du privé. Preuve que certains, malgré leur opposition, préfèrent finalement accepter de se plier à certaines contraintes et réalités socio-économiques.

    Référent. Devant la virulence du syndicat des médecins libéraux, qui s’oppose aux nouvelles conditions tarifaires de la nouvelle convention de la CPS, les administrateurs de la Caisse ont souhaité communiquer leurs sentiments sur ce conflit. Le message est clair : face à la crise et la diminution du nombre de cotisants, la CPS ne peut plus continuer à supporter l’augmentation des dépenses de santé. La maîtrise passera par la nouvelle convention et une nouvelle tarification. Le discret directeur de la CPS a expliqué pourquoi la convention introduisait de nouvelles notions, notamment la mise en place du « médecin référent généraliste » pour éviter le nomadisme des malades. Seul l’accès direct à l’ophtalmologiste et au gynécologue (dans le cas d’une grossesse) restera possible. La nouvelle convention prévoit également que les médecins et la CPS s’accordent sur la mise en place d’un « panier de soins » pour les dix longues maladies (hypertension artérielle, diabète, RAA…) qui réglementera le nombre de consultations, pour arrêter les abus coûteux pour la Caisse. Il y a également le « parcours de soins » (géré par le seul médecin référent) ou encore la « participation à des missions de santé publique » des médecins libéraux.
     

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