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    Pacifique
  • | Crée le 18.08.2018 à 04h33 | Mis à jour le 18.08.2018 à 04h33
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    Quelque 70 000 élèves ont ressorti cartables et trousses cette semaine.Photo DR
    Education. Les jeunes Polynésiens ont repris le chemin de l’école cette semaine, lors d’une rentrée étalée sur deux jours.

    Toutes les bonnes choses ont une fin… Les vacances sont bel et bien finies pour les enfants polynésiens. Débutée mardi pour les élèves du second degré, c’est-à-dire les collégiens et les lycéens, la rentrée des classes s’est poursuivie jeudi pour le premier degré avec les élèves de l’élémentaire et de la maternelle. Au total, environ 70 000 élèves ont rejoint les bancs de l’école cette semaine, 40 000 pour le second degré et 30 000 environ pour le premier degré.

    Cette année encore, l’ensemble des directeurs d’école et des enseignants de la circonscription pédagogique de la côte est était convié à une grande messe de rentrée. Près de 200 personnels des établissements de Arue, Mahina et Hitia’a o te Ra s’étaient rassemblés sous le préau de l’école Ahutoru à Arue où les a rejoints une délégation du ministère de l’Education conduite par Christelle Lehartel et du vice-rectorat que dirige Philippe Couturaud.

    Avant que le représentant de l’Etat ne rappelle l’importance de poursuivre le rapprochement entre le primaire et le secondaire entamé l’année précédente, Mme Lehartel est revenue sur ses priorités : équité et ensemble. Pour la nouvelle ministre, issue du corps enseignant, c’est un devoir de tous de donner plus à ceux qui ont moins. Christelle Lehartel a également abordé l’épineux problème du rythme scolaire, notamment celui de Mahina. L’heure d’évaluer cette expérimentation - qui dure depuis des dizaines d’années - semble venue. Cela risque de ne pas réjouir les enseignants de cette commune qui, aujourd’hui, terminent la classe à 13 h 45, contre 15 h 30 pour les autres communes de Tahiti.

    C’est un inspecteur qui viendra de Paris pour étudier la question. Mais déjà pour la ministre, ce dispositif n’a pas montré son efficacité au regard des résultats que Christelle Lehartel a qualifiés de « pas très fameux ». Elle a d’ailleurs mis le doigt sur les résultats de l’ensemble de la circonscription, en baisse depuis les évaluations de 2012.


    Fermeture de classes

    Mais le sujet le plus inquiétant pour l’assistance était celui des fermetures de classes. Directement touché cette année, Jacky Bryant, directeur de l’école de Erima, doute qu’il faille pointer la démographie comme coupable, reprochant à la commune de Arue de laisser les parents choisir où ils veulent mettre leurs enfants. Le directeur craint que son établissement, situé près de logements sociaux, soit, un jour, voué à fermer, si rien n’est fait.

    Les fermetures et les départs d’enseignants n’aident pas les équipes à travailler dans la stabilité, selon Jacky Bryant. Pire, cela donne du grain à moudre aux parents qui anticipent pour expatrier leurs enfants ailleurs. Le directeur d’école a également dit ce que certains pensent tout bas sur les réformes qui s’enchaînent. « Les enseignants n’ont pas fini d’absorber la dernière réforme que l’on crée quelque chose d’autre », s’est plaint Jacky Bryant.

    Les résultats en CM2 semblent s’en ressentir, des résultats d’évaluations qui se dégraderaient, selon le directeur de Erima, également dans l’Hexagone. En réponse, la ministre a assuré que les enseignants polynésiens étaient des « privilégiés au paradis » par rapport à leurs collègues de Métropole. Christelle Lehartel, qui assure défendre chaque poste à Paris, a laissé entendre que le président Macron était quelqu’un qui « allait jusqu’au bout » de ses réformes en prenant l’exemple de la restructuration de la SNCF. La ministre a conclu le débat par un vigoureux : « Vous avez un super métier, alors éclatez-vous. »

    La Dépêche de Tahiti

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