Suivant le scénario habituel, les premiers jours devraient être consacrés à plusieurs réunions : celle du groupe des petits États insulaires océaniens (SIS, Smaller Islands States), celle des États membres du groupement ACFP (Afrique, Caraïbe, Océanie) ainsi qu’à une session plénière.

Le sommet à proprement parler sera suivi de la non moins traditionnelle série de « dialogues post-Forum », une série d’entretiens entre le FIP et ses principaux partenaires de développement. Ils sont une douzaine, parmi lesquels la France, les États-Unis, le Japon, la Chine, ou encore l’Indonésie.

En préparation de ce sommet micronésien, les représentants des gouvernements devraient se réunir à Fidji à Suva (siège du FIP) les 9 et 10 août.

Le 29 mars dernier, le nouvel ambassadeur de France, accrédité sur une base non-résidente et basé à Manille (Philippines), Thierry Mathou, a présenté ses lettres de créances au Président micronésien Peter Christian à l‘occasion de son premier déplacement dans cet État insulaire d’Océanie.

Auparavant placés dans la zone de compétence de l’ambassade de France à Suva (Fidji), les États Fédérés de Micronésie relèvent depuis quelques années de la compétence de l’ambassade de France à Manille.

Sommet bis

Par ailleurs, l’organisation considérée depuis sa création comme une alternative au FIP, le Forum de Développement des îles du Pacifique (PIDF, Pacific Islands Development Forum), également hébergé à Fidji, devrait pour sa part tenir son sommet annuel aux îles Salomon.

Il s’agira de la quatrième édition de ce sommet, créé en 2013 sur l’initiative affichée du Premier ministre fidjien Franck Bainimarama. Ce dernier a expliqué à plusieurs reprises la nécessité de créer une alternative au FIP, qu’il considère trop influencé par ses deux membres prééminents : l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

L’annonce de la tenue de ce sommet du PIDF à Honiara intervient après une récente tournée dans la grande région du Premier ministre salomonais Manasseh Sogavare, qui assure aussi actuellement la présidence tournante du Groupe mélanésien Fer de Lance.

Depuis novembre 2015, le secrétaire général du PIDF est le francophone François Martel. Avec la double nationalité samoane et canadienne, il s’est forgé uneexpérience de trente ans dans les domaines de la biodiversité, des changements climatiques et de la protection de l’environnement, notamment dans la zone Afrique et Caraïbe.