Le géant minier anglo-australien BHP a annoncé hier que la justice brésilienne lui avait accordé un délai supplémentaire pour négocier un règlement sur la catastrophe de Samarco, survenue en novembre 2015.

La rupture de ce barrage, copropriété de BHP et du brésilien Vale, constitué de déchets de minerai de fer, avait entraîné une gigantesque coulée de boue. Le drame avait fait 19 morts et provoqué un sinistre écologique majeur.

Samarco fait face à des réclamations pour un montant de 155 milliards de reals (4 300 milliards de francs) en frais de nettoyage et en dédommagements.

Le parquet fédéral a accepté de négocier avec les deux mineurs pour trouver un accord sur la facture. La période de négociation a été prolongée plusieurs fois et un accord doit être désormais trouvé au 25 juin, a déclaré BHP.

« La 12e Cour fédérale du Brésil a approuvé un délai supplémentaire de 66 jours […] pour poursuivre les discussions sur la négociation d’un accord-cadre d’un règlement relatif à la rupture du barrage Samarco », a dit l’anglo-australien dans un communiqué.

En annonçant en février son bilan semestriel, BHP avait déclaré avoir inscrit une charge de 210 millions de dollars américains pour faire face aux répercussions du drame.

Des « progrès significatifs » ont été réalisés dans les programmes de régénération environnementaux et sociaux, avait-il alors souligné.