Onze policiers ont été arrêtés à la suite de la récente attaque du Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée à Port Moresby, a déclaré le commissaire de police, Gari Baki. Le 20 novembre, des centaines de policiers avaient convergé vers le Parlement pour exiger le paiement de primes pour le travail effectué lors du sommet de l’APEC. Certaines parties du bâtiment avaient été vandalisées et le personnel parlementaire victime de violences. Les onze policiers ont été placés en garde à vue et sont accusés de vol ou de recel d’objets dérobés au Parlement.

Par ailleurs, la radio PNG FM a porté plainte après l’agression de deux de ses journalistes lors de la prise d’assaut du Parlement. Genesis Ketan, directeur de l’information du média, a indiqué qu’une journaliste avait été malmenée par les policiers en colère : ils ont tenté de lui arracher sa chemise, ont déchiré son sac et brisé son appareil photo. Le collègue qui l’accompagnait a été frappé à plusieurs reprises. Les deux victimes ont indiqué qu’un des officiers avait appelé à ce qu’elles soient passées à tabac. Photo AFP