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  • | Crée le 23.03.2016 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 15h44
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    Le Premier ministre tente un nouveau coup de force. Mais les Australiens semblent de moins en moins nombreux à le soutenir. Photo DR
    Pour forcer la main d'un Sénat réticent à voter ses réformes, le Premier ministre brandit la menace d'élections anticipées en juillet. Sa coalition serait favorite.

    Le chef du gouvernement est coutumier de la manière forte. Il avait renversé en septembre son prédécesseur Tony Abbott dans un « putsch » interne à leur parti libéral.

    Malcolm Turnbull s’était engagé à une meilleure gouvernance économique, mais il n’est à ce stade pas parvenu à mener des réformes clés dans le domaine fiscal et dans celui des relations entre les partenaires sociaux. Dans une nouvelle manœuvre politique, le Premier ministre a annoncé lundi que des élections seraient organisées le 2 juillet si la Chambre haute - où l’équilibre du pouvoir dépend des groupes minoritaires - se refuse à voter un texte sur les syndicats.

    Le Sénat a d’ores et déjà rejeté le texte, et certains des élus minoritaires susceptibles de s’aligner sur la majorité pour faire adopter la loi ont affirmé vendredi dernier qu’ils ne changeraient pas d’opinion, laissant planer le spectre d’une dissolution des deux chambres du Parlement.

     

    Vers une double dissolution ?

    « Nous sommes favorables à une double dissolution parce que nous devons avoir le soutien des Australiens pour mener d’importantes réformes économiques », a déclaré Malcolm Turnbull, laissant entendre qu’il ne s’attendait pas à ce que ses menaces fassent bouger le Parlement. Sa réforme des syndicats vise à restaurer la Commission australienne du bâtiment (ABCC), un organisme de surveillance qui était détesté par les responsables syndicaux et avait été supprimé par les travaillistes.

    « Ces réformes vont introduire davantage de responsabilité, de transparence dans la gestion des syndicats », a déclaré le Premier ministre.

    Une commission gouvernementale avait déploré en décembre de profonds manquements dans la gestion des syndicats. L’opposition était alors montée au créneau pour dénoncer une chasse aux sorcières. « Si le Sénat ne vote pas ces lois, je conseillerai au gouverneur général [le représentant de la reine Elizabeth II, NDLR] de dissoudre les deux Chambres et d’ordonner des élections », a déclaré Malcolm Turnbull.

     

    « Fini de jouer »

    Le Parlement doit de nouveau examiner le texte à compter du 18 avril. S’il n’est pas voté, les deux chambres devront être dissoutes avant le 11 mai pour permettre un scrutin en juillet. « Fini de jouer », a lâché le Premier ministre dans un défi. Bien qu’il soit favori en cas d’élections, ce dernier a vu sa popularité s’éroder, faute d’avoir concrétisé l’ensemble de ses promesses de septembre.

    « Nous sommes prêts pour l’élection », a répliqué le chef de l’opposition travailliste Bill Shorten. L’Australie a changé cinq fois de Premier ministre en cinq ans. Des élections doivent légalement être organisées avant janvier 2017. Elles étaient jusqu’alors attendues entre août et octobre.

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