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    Pacifique
  • AFP | Crée le 18.01.2019 à 04h29 | Mis à jour le 18.01.2019 à 04h29
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    Australie. Les acteurs du tourismede l’outback sont très remontés contre Google Maps dontles imprécisions décourageraient les visiteurs à se rendre dans l’arrière-pays.

    Nombre d’entreprises tentent de faire la promotion de leurs petites localités éloignées dans l’Etat du Queensland (nord-est) et d'attirer les touristes. Mais Google Maps, le site de cartographie en ligne, estime parfois à onze heures un trajet qui n’est en réalité « que » de six heures.


    Grand comme la Belgique

    « Les gens ne viennent pas parce qu’ils pensent que c’est trop loin, ou alors ils ratent une station-service, ou alors ils sont envoyés sur une route où il n’y a pas de station-service », peste Robyn Mackenzie, du musée d’histoire naturelle d’Eromanga, minuscule localité à 1 060 km à l’ouest de Brisbane, la capitale du Queensland. « Les gens ont peur de voyager dans l’outback parce qu’ils ne font pas confiance à la cartographie », explique à la chaîne publique ABC la directrice de ce musée consacré notamment aux dinosaures et à la mégafaune.

    Peter Homan, de l’Association du tourisme dans l’outback du Queensland, explique que les voyageurs sont souvent dissuadés par des inexactitudes « qui peuvent aller jusqu’à six ou sept heures » par rapport aux temps de trajet annoncés par Google Maps.

    Des erreurs de cartographie ont également poussé des automobilistes à prendre des chemins de traverse, à l’écart des routes principales, en les envoyant sur des propriétés privées qui peuvent dépasser les 32 000 km2, une surface plus grande que la Belgique.

    « Vous pouvez conduire pendant une demi-journée avant de voir quelque chose qui va vous faire comprendre que vous n’êtes pas sur la bonne route, mais sur une propriété privée, tant elles sont tellement grandes », explique Peter Homan. Des erreurs d’autant plus fâcheuses que certaines zones particulièrement inhospitalières connaissent depuis des années de longs épisodes de sécheresse. Et pourraient entraîner des drames, si les voyageurs se perdent, tombent en panne ou n’ont pas prévu suffisamment d’eau.


    Une enquête

    Le problème est devenu si récurrent que le gouvernement de l’Etat a écrit la semaine dernière au géant américain, qui a répondu mercredi en promettant de se pencher sur la question. « Nous sommes excessivement dépendants de ces applications pour nous repérer dans les villes ou dans de grands Etats comme le Queensland. Qu’il s’agisse des touristes ou même des habitants, nous avons besoin de données fiables », a indiqué à l’antenne d’ABC le Premier ministre par intérim du Queensland, Cameron Dick.

    « Google Maps fait tout son possible pour modéliser et refléter le monde réel avec précision, a indiqué dans un communiqué le géant américain. Nous enquêtons pour voir ce qui a pu se produire et nous prendrons les mesures appropriées. Nous présentons nos excuses aux entreprises ou aux localités qui pourraient avoir été touchées de façon négative par des erreurs sur la carte. »

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