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    Nouvelle Calédonie
  • De notre envoyé spécial à VKP, Anthony Tejero | Crée le 05.11.2018 à 04h27 | Mis à jour le 05.11.2018 à 04h27
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    Si les messages indépendantistes étaient légion, hier, sur le bord des routes et dans les villages, les considérations économiques ont clairement pesé dans le choix de certains habitants de cette zone en plein essor.

    «Nous y sommes : sortons ensemble de 165 ans de colonisation », « voter oui pour préserver la paix » Dès l’entrée du village de Pouembout et jusqu’à Voh, les banderoles fleurissent un peu partout, y compris sur les façades des établissements publics, à commencer par la mairie de Koné, devenue en quelques années capitale et plus grande commune du Nord. Si le ton, résolument indépendantiste, est donné, l’ambiance au village reste calme. Et les avis, au sortir des isoloirs, sont pour le moins contrastés. « C’est aujourd’hui ou jamais, je ne veux plus entendre parler d’autres référendums en 2022, lâche une habitante, qui a voté oui. Il y a eu beaucoup de changements à Koné, il faut arrêter d’en demander plus. Le coin s’est bien développé, alors maintenant, stop. Merci aux financeurs, on est capables de se débrouiller. » Quelques bulletins plus tard, au bureau de vote principal du village où la participation approchait les 50 % dès 11 heures, Marie-Claire, a les larmes aux yeux. Hésitante jusqu’à la dernière minute, elle a finalement choisi le non. Pour sa fille : « Il faut penser à l’avenir de nos enfants. La plupart des gens sont pour l’indépendance, mais c’est la nouvelle génération qui en paiera les conséquences, estime cette dame de 57 ans. Koné s’est beaucoup modernisé, moi je préférais avant. On a perdu un certain lien social. Ceci dit, je vois que cette modernité plaît à ma fille. A travers mon bulletin, j’espère que ce développement continuera et offrira plus d’opportunités aux jeunes. Ici, c’est encore difficile de trouver un emploi. »


    Le poids de l’economie

    Plus haut, dans la Chaîne, à la tribu de Poindah, on a du mal à y croire : plus de la moitié des 164 électeurs se sont déjà rendus aux urnes avant midi, là où l’abstention est habituellement marquée. Et si l’accession à la pleine souveraineté semble emporter l’adhésion générale, les inquiétudes sur l’avenir subsistent : « Entre la mine et l’ouverture de magasins, beaucoup de familles de la tribu profitent de l’essor de VKP. Moi-même, je suis travailleur indépendant, alors le oui, ça fait un peu peur sur le plan économique, concède Marc, 42 ans. Mais il faut se lancer, il y a un début à tout et on va surmonter ça. Par rapport au combat que nos vieux ont mené, on se doit de voter en ce sens. On part confiants aujourd’hui. »

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